IDC prévoit que les revenus du Big Data et des analytiques en Europe occidentale atteindront 34,1 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 10,4% par rapport à 2016.
Les organisations doivent affronter la disruption numérique, ce qui les oblige à réévaluer leurs besoins en termes d'information, de capacité à réagir avec une plus grande rapidité, et d'efficacité. Ces nouveaux paradigmes deviennent critiques pour les entreprises qui entendent rester compétitives.
Cependant, face à d'autres technologies qualifiées de 3ème plateforme par IDC, comme les médias sociaux, le cloud public et la mobilité, le Big Data accuse un retard d’adoption. Ce qui entraine a contrario un effet positif, la possibilité d'une accélération des investissements est grande dans toutes les industries.
Après une phase d‘observation et d’expérimentation, le moment est venu de transformer l’essai, de sortir les programmes Big Data de leurs cocons, de se concentrer sur leur déploiement et de propager leur utilisation. Cette phase doit encore s’accompagner de l’intériorisation des bonnes pratiques, mais elle se traduit par l’investissement dans les équipements matériels, les logiciels et les services.
La conduite de valeur et l’impact de la mise à l’échelle des projets Big Data analytiques se traduisent en effet par des déploiements dans le cloud, l’élévation des niveaux d'automatisation et de stockage à moindre coût, et les plates-formes de traitement des données.
Qui investit dans les Big Data analytiques ?
Les investissements dans les Big Data analytiques en Europe occidentale devraient atteindre, selon IDC, 34,1 milliards de dollars en 2017, et progresser annuellement de 9,2% pour atteindre 43 milliards de dollars en 2020.
Les très grandes entreprises (plus de 1000 employés) seront à l’origine de 60% de ces dépenses en 2020, soit 25 milliards de dollars. Oubliées du mouvement vers la valorisation de la donnée, alors qu’elles représentent 90% du tissus européen des entreprises, la part des PME de moins de 10 employés dans le gâteau des Big Data analytiques ne sera que de 1% )
Les banques, le discret manufacturing (produits finis) et les processus de fabrications seront, selon les analystes d’IDC, les principaux domaines d’investissement dans le Big Data, jusqu’en 2020 où ils représenteront plus d’un tiers des investissements IT dans les Big Data analytiques.
Le secteur financier – finance, assurances, valeurs immobilières et services d’investissements - devrait représenter 21,5% des dépenses dans les solutions analytiques. Talonné par le secteur manufacturier à 21,2%. Cependant, les industries qui présenteront la plus forte croissance au cours de la période sont les services professionnels, les télécommunications, les services publics, et la vente au détail.
Source : « Worldwide Semiannual Big Data and Analytics Spending Guide » d’IDC
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