Alternative aux bases de données relationnelles, les technologies NoSQL intéressent de plus en plus d’entreprises. A quels cas d’usages ces systèmes sont-ils bien adaptés ? Un livre blanc de l’éditeur Couchbase fournit des éléments de réponse.

L’émergence de technologies de bases de données non-relationnelles offre de nouvelles possibilités pour les projets IT, notamment dans le domaine du Web, de la mobilité ou de l’Internet des Objets (IoT). Pour aider les entreprises à mieux cerner le potentiel du NoSQL, Couchbase a établi une topologie des applications qui peuvent en tirer les meilleurs bénéfices.

Quel type d’application choisir ?

Pour les entreprises qui souhaitent évaluer les avantages de la technologie NoSQL, il est nécessaire de choisir une application adaptée. Il peut s’agir d’un nouveau projet ou d’une application existante en cours de modernisation. Parmi les bons candidats figurent par exemple :

  • Un service de cache avec des exigences de haute performance et de haute disponibilité ;
  • Une petite application indépendante avec un périmètre réduit ;
  • Un service logique ou physique au sein d’une grosse application ;
  • Un service global qui alimente plusieurs applications.

8 caractéristiques de bons candidats au NoSQL

Le NoSQL est particulièrement pertinent pour les applications présentant une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  1. Itérations rapides : le modèle de données doit être modifié souvent ou à la demande ;
  2. Lecture et écriture de documents JSON depuis des clients web et/ou mobiles ;
  3. L’accès aux données doit se faire avec une faible latence et un haut débit (en quasi temps-réel) ;
  4. Il faut pouvoir supporter des milliers, voire des millions d’accès utilisateurs concurrents (comme c’est le cas notamment sur des sites web grand public) ;
  5. Les utilisateurs peuvent venir de n’importe où dans le monde ;
  6. Le service doit être accessible en 24*7 ;
  7. Il faut stocker des téraoctets de données ;
  8. L’application nécessite une infrastructure de haute disponibilité, avec plusieurs data centers configurés en mode actif/actif.

Quels cas d’usage cibler ?

Si les technologies NoSQL sont très répandues chez les géants du Web, pas besoin de s’appeler Facebook ou Amazon pour y trouver un intérêt. En effet, les exemples d’utilisation sont nombreux. Parmi les cas d’usages courants figurent notamment :

  • Les services autour des catalogues de produits
  • Les services de suivi (tracking) de biens
  • Les services de gestion de contenu
  • Les services de configuration d’applications
  • Les services de gestion des clients
  • Les services de gestion des métadonnées, sous forme de fichier ou en streaming.

Source : “Moving from relational to NoSQL”, livre blanc Couchbase