La majorité des organisations souhaitent s’appuyer sur différentes solutions pour améliorer l’efficience et l’efficacité opérationnelles des analyses de données. Mais ce rapport de TDWI révèle aussi des préoccupations concernant la gouvernance des données, la qualité des informations et l’acquisition des compétences nécessaires.
L’univers de la Business Intelligence a connu de nombreux développements et évolutions. BI. Mais encore beaucoup d’entreprises se servent de données anciennes pour influencer des décisions futures.
Avec le cloud et l’IA, la BI entre de plain-pied dans l’analyse prédictive. Exit l’analyse dite « réactive ». C’est ce qui ressort du récent Rapport de Transforming Data with Intelligence (TDWI), une communauté mondiale de professionnels de l’IA et de l’analyse de données.
Une très grande majorité (74 %) des 232 personnes interrogées souhaitent investir pour améliorer l’efficience et l’efficacité opérationnelles et disposer de KPI plus pertinents.
Mais plutôt que de s’appuyer sur les solutions classiques, elles regardent (82 %) du côté des nouvelles technologies de BI et d’analyse prédictive basées sur le cloud. Les plates-formes natives, les nouvelles plates-formes d’analyse (35 %) et les data lake ont leurs faveurs.
La moitié (54 %) affirme que l’intelligence artificielle – et sa déclinaison le machine learning - et le traitement du langage naturel (NLP) figurent parmi leurs investissements prioritaires.
Presque la moitié (43 %) prévoit à la fois de développer et d’acheter des applications et des plates-formes d’IA et d’apprentissage machine.
Mais les entreprises se heurtent au manque de compétences. La mise en place de formations en interne et le recrutement d’experts seront indispensables. Mais selon cette étude, le recours à l’IA et à d’autres solutions permettra, plus ou moins, de contourner cet obstacle en automatisant des processus.
Des capacités « d’intelligence accrue » faciliteront l’analyse de données en recommandant automatiquement des visualisations et des modèles analytiques. D’ores et déjà, 42 % cherchent à améliorer l’expérience utilisateur en automatisant la découverte de données et 26 % utilisent l’IA pour fournir des recommandations personnalisées.
Autre problématique : la gouvernance des données. Beaucoup d’organisations craignent un « Far West » si elles laissent les nouvelles technologies se répandre trop loin et trop vite. Et cette évolution serait à l’encontre de différentes réglementations et en particulier le RGPD. Même crainte pour la qualité de la data.
Source : cloudcomputing-news.net