Cette solution permet aux développeurs et aux DSI de ne plus être contraints par la gestion des serveurs y compris virtuels. Ils disposent ainsi d’une plateforme « scalable » et adaptée à leurs besoins particuliers. Mais le Serverless présente néanmoins quelques inconvénients.
L’infrastructure en tant que service (IaaS) a été une aubaine pour les entreprises. Les DSI ont pu désactiver des serveurs ou même de fermer des datacenters tout en atteignant de nouveaux niveaux d’agilité.
Quelle est la prochaine évolution ? Pour Scott Buchholz, directeur de recherche des nouvelles technologies chez Deloitte Consulting, il s’agit du Serverless. Cette solution serait dans l’air du temps.
Les services informatiques passent en effet moins de temps à se concentrer sur les détails et la mécanique de la technologie ; ils se concentrent plus sur les bénéfices à en tirer, explique en substance Scott Buchholz.
Résultat, la plupart des fournisseurs de cloud ont investi massivement dans cette solution : AWS Lambda, Google Cloud Functions, Azure Functions, IBM OpenWhisk, Oracle Fn Project…
Des services dynamiques
Le Serverless est une architecture logicielle dans laquelle l’informatique alloue dynamiquement le calcul, le stockage et la mémoire en fonction de la demande d’un service. Elle peut, par exemple, répondre aux exigences de sites de e-commerce dont le trafic peut augmenter fortement lors de certains événements comme les soldes.
Les services sont dynamiquement et instantanément évolutifs. C’est aussi une solution intéressante pour le développement de modules microservices.
L’un des principaux avantages est la réduction des coûts. Le Serverless est basé sur l’exécution : vous êtes facturé pour le nombre d’exécutions. Vous disposez d’un certain nombre de secondes d’utilisation qui varie en fonction de la quantité de mémoire dont vous avez besoin.
Autre intérêt : configurer différents environnements pour Serverless est aussi simple que de configurer un seul environnement.
Le recours aux API
Le principal souci est la multiplication des fournisseurs qui ont des implémentations différentes de leurs architectures sans serveur. Porter son code d’un fournisseur à l’autre peut parfois s’avérer coûteux.
Autre inconvénient : les fonctions Serverless ne sont accessibles que sous forme d’API privées. Pour y accéder, vous devez configurer une passerelle API.
Enfin, avec « l’informatique sans serveur », il y a un délai d’attente de 300 secondes. Le fait d’avoir un délai d’attente trop long rend impossible l’exécution de certaines tâches.
Source : cio.com