Le cloud computing n’en finit pas de gagner du terrain. La phase d’expérimentation du nuage est terminée, les entreprises qui l’on adopté s’interrogent désormais sur l’optimisation des coûts du cloud ?
Selon une récente étude de RighScale, 95 % des entreprises de plus de 1000 employés utilisent le cloud aujourd’hui, sous diverses formes et modèles économiques. Et 82 % affichent une stratégie multicloud, en exploitant en moyenne 3 clouds publics et 3 clouds privés, partagés à peu près à égalité entre l’exécution d’applications et l’expérimentation :
- 89 % — Cloud public (avec 17 % des VM, machines virtuelles)
- 71 % — Cloud privé (avec 31 % des VM)
- 71 % — Cloud hybride
Tout le monde cède d’une manière ou d’une autre aux attraits du nuage. Les DSI recherchent l’économie immédiate du cloud, les utilisateurs sont attirés par les services grand public dans le nuage, les développeurs poussent à son adoption généralisée. Et cela malgré sa complexité et la rapidité de son évolution.
Les avantages du cloud
Les arguments avancés sont nombreux :
- La rationalisation de l’accessibilité jusqu’en mobilité
- Une plus grande efficacité du flux des workloads
- L’augmentation de la productivité
- La réduction de la paperasse
- L’amélioration du contrôle de la qualité
- La sécurité avancée
Seulement, une fois passée la première phase d’expérimentation, les premiers entrants se posent aujourd’hui la question de l’optimisation des coûts du cloud. Car entre les promesses des débuts, les pressions réglementaires et sécuritaires, et la projection sur le long terme qui démontrent que finalement le cloud n’est pas si économique que cela, les organisations qui se sont déployées dans le nuage doivent chercher de nouveaux leviers de réduction des coûts.
L’optimisation des coûts du cloud
Le rapport « 2016 State of the Cloud » de RightScale apporte une réponse à la question : « Comment les entreprises optimisent le coût du cloud ? » :
- 45 % — Mesurer l’utilisation et le dimensionnement des instances
- 34 % — Automatiser l’arrêt des workloads temporaires
- 33 % — Arrêter les workloads durant certaines heures
- 31 % — Repérer les volumes de stockage inactifs
- 28 % — Acheter des instances réservées d’AWS
- 25 % — Tracker les instances réservées d’AWS qui ne sont pas utilisées
- 24 % — Choisir des clouds ou des régions de cloud selon leur prix
- 22 % — Déplacer les workloads vers des clouds/régions moins chers
- 14 % — Exploiter des instances AWS Spot
- 4 % — Exploiter des VM préemptibles de Google