Dans un monde de plus en plus « numérique », le travail du développeur prend de plus en plus de poids. L’activité, la compétitivité et les revenus de tous les organismes, publics comme privés, dépendent aujourd’hui de plus en plus de l’innovation, de la rapidité de développement et également de la qualité du code de leurs développeurs.
C’est la raison pour laquelle Cisco leur a donné la parole au travers d’une étude menée auprès de 500 spécialistes du code. Une étude d’ampleur mondiale réalisée au mois d’avril 2024 qui prend le pouls de cette profession.
La première impression qui ressort de ce document est le sentiment de pression que ressent une écrasante majorité des développeurs interrogés. Ils sont 85 % à déclarer être poussés par leurs organismes respectifs à accroître leur vitesse de production. Et à peine moins, 77 %, affirment devoir proposer des expériences numériques de plus en plus fluides.
Et pourtant, ces mêmes développeurs avouent ne pas être en mesure de poursuivre de tels objectifs car une trop grande partie de leur énergie est aujourd’hui consacrée à aider les spécialistes IT à maintenir de bonnes performances applicatives et la disponibilité des applications. Près de 57 % passent leur temps en mode réactif (débogage, réunion cellule de crise, mode recherche lors de problèmes de performance…)
Une situation qui fait naître un fort sentiment de frustration chez 82 % des développeurs, menant à une démotivation chez les spécialistes du code (72 % ont l’impression de perdre leur temps). 54 % se déclarent même prêt à quitter leur travail.
Le « FullStack » pour une vision globale
Pour les développeurs, la solution serait que les spécialistes IT puissent avoir une vision unifiée du Système d’Information, de la ‘IT Stack’ ce qui leur permettrait d’avoir une visibilité globale de la disponibilité, des performances et des niveaux de sécurité du SI et ce, au fil de l’eau. Avec de tels outils, plus besoin de faire appel aux compétences des développeurs (design et construction des applications) pour aider à résoudre les problèmes IT et cela allégerait grandement leur charge quotidienne.Autant de temps qu’ils pourraient de nouveau utiliser pour leur propre chapelle en innovant et offrant de nouvelles fonctionnalités. Ainsi ils sont 90 % à prôner que le « Full-Stack Observability » (FSO) comme essentiel pour que les organisations puissent offrir des expériences numériques fluides.
Avec un tel outil, les équipes IT pourraient enfin avoir une vue complète et unifiée des applications et de la pile de support. Aujourd’hui, pour 67 % des développeurs, leur entreprise ou organisme public, ne possèdent pas les bons outils (trop souvent plusieurs outils empilés en mode silo).
Ils leur est ainsi impossible de bénéficier d’une vision suffisamment globale pour comprendre les origines des problèmes applicatifs et pour les résoudre de manière efficace. 75 % pensent que le manque de visibilité de la performance IT accroît le nombre de chances que leur organisation souffre un jour d’un temps d’arrêt ou qu’elle ait des applications critiques perturbées.