Intitulée «Chief Data Officer : de l’inspiration à l’action », cette infographie proposée par EBG (principal think tank français sur l'innovation digitale) précise ses grands défis : la conduite du changement, la gouvernance data et le recrutement.
Selon les répondants au baromètre, 86 % des entreprises ont mis en place une stratégie data ou envisagent de le faire. Un chiffre en nette augmentation de 93 % en 2 ans, en 2017 ils n’étaient que 45 % à le déclarer.
Par ailleurs, la donnée est considérée par 85 % des professionnels interrogés comme un levier de croissance déterminant pour les entreprises. C’est dans ce contexte que la fonction de Chief Data Officer, apparue il y a 5 ans à peine, se démocratise et se diversifie.
Ainsi, près de 60 % des organisations interrogées cette année en comptent une dans leurs effectifs. Elles n’ »étaient que 18 % en 2016 :
À la différence de son homonyme le Chief Digital Officer, poste créé pour accélérer la transformation digitale, ce CDO-là devrait s’installer durablement dans les organigrammes. 82 % des personnes interrogées estiment que cette fonction est pérenne.
Cette pérennité s’explique par le fait que les CDO ont cinq objectifs prioritaires :
Mais 72 % des entreprises font face à une pénurie de compétences en data, notamment pour recruter des data scientist ainsi que des profils hybrides ayant une double sensibilité. (business et data).
Deux raisons principales sont invoquées : la difficulté à être attractifs face aux GAFAM et deuxièmement des profils encore juniors, du fait de formations récentes.
Les CDO devront donc relever trois grands défis : la conduite du changement, la gouvernance data et le recrutement.
Le principal défi réside aujourd’hui dans la capacité à faire travailler ensemble ces nouvelles équipes avec le reste de l’organisation. Pour le Chief Data Officer, l’enjeu est double. Il doit à la fois réussir l’intégration des équipes data dans les opérations de l’entreprise et réaliser l’acculturation de l’ensemble de l’entreprise en matière de data et d’analytics.
Le CDO doit s’adapter à la transition entre ces systèmes hérités, de nouvelles technologies de stockage et d’analyse (et de traitement) des données (Intelligence Artificielle + Robotic Process Automation) ainsi qu’à des interfaces répondant à de nouveaux usages.
Source : EBG