59% des entreprises n’utilisent pas de modèles prédictifs ou de techniques d’analyses avancées. La faute au manque de compétences et à la faible qualité des données.
Les analytiques jouent un rôle de plus en plus prononcé dans la conduite des activités de base des entreprises, de la stratégie aux opérations. Pour accompagner la prise de décision, elles éprouvent le besoin de mettre en place des analytiques, de hiérarchiser l’information et d’obtenir des réponses en quasi temps réel. Et pour aller plus loin d’automatiser cette prise de décision.
Une étude de Dun & Bradstreet vient pourtant confirmer que, malgré l’explosion de la consommation des données, l’analyse de ces dernières reste encore bien peu sophistiquée. 23% des décideurs, par exemple, continuent d’utiliser des feuilles de calcul comme outil principal d’exploitation des données !
Des outils ! Quels outils ?
En matière d’outils, les décideurs anglo-saxons des grandes entreprises utilisent :
- 23% - Des feuilles de calcul ;
- 17% - Des tableaux de bord (dashboard) qui ne vont guère plus loin que les feuilles de calcul ;
- 19% - Des outils d'analyse moins complexes que les modèles de données de base et les régressions ;
- 41% - Des modèles prédictifs et/ou des techniques d'analyse et de prévision avancées.
Manque de compétences…
Les grandes entreprises ont beaucoup investi dans la BI (Business Intelligence), et plus récemment dans les Big Data analytiques. Pourtant l’usage des analytiques se heurte à plusieurs obstacles. A commencer par le manque de compétences.
- 27% des utilisateurs se déclarent boqués par le manque de qualification dans l’analyse des données.
- 52% font appel à des fournisseurs de données tiers pour compenser ce manque de compétences.
- 55% affirment que leurs partenaires réalisent un travail d’analyse d’une qualité supérieure à celui réalisé en interne.
De ces trois chiffres il faut en déduire que les entreprises manquent d’excellence analytique en interne. Le manque de budget et des problèmes technologiques sont pointés du doigt. Ils sont caractérisés par un investissement trop faible dans du personnel qualifié et une technologie qui serait à la traine.
… et nécessité d’améliorer les données
L’étude Dun & Bradstreet pointe également la qualité et la précision des données parmi les obstacles majeurs.
- 42% seulement des utilisateurs et des analystes de données dans le marketing se montrent confiants dans la qualité de leurs données.
En réaction, 52% des décideurs se tournent vers des partenaires prestataires tiers dans la donnée pour les aider à combler les lacunes qu’ils rencontrent sur leurs propres données.
Et le DAF dans tout ça ?
Les directeurs financiers ont besoin des données pour alimenter leur vision stratégique. Ils ne sont pourtant guère plus nombreux, 6 sur 10 en moyenne, que l’ensemble des décideurs dans les entreprises à se tourner vers les analytiques.
- 63% utilisent des données et des analyses pour trouver des opportunités pour financer la croissance de l'entreprise.
- 60% utilisent des données pour aider à conduire la planification stratégique à long terme.
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