La combinaison du cloud privé et du cloud public s’impose pour 6 DSI sur 10, attirés par la sécurité offerte par le cloud.
Les DSI ont commencé par limiter la prise de risque en adoptant le cloud privé. C’est en effet plus rassurant de déployer un cloud sur l’infrastructure de l’entreprise et d’y stocker ses données, tout en continuant d’en contrôler la gouvernance. Mais très vite les avantages du cloud public, rapidité de déploiement, flexibilité et coût réduit, ont commencé à s’imposer.
Dans le même temps, la première préoccupation des DSI n’a pas changé, elle porte sur la sécurité. Un grand chemin a cependant été parcouru sur ce plan. Au début du cloud, le doute s’imposait sur la sécurité de ces environnements qui sont en dehors du périmètre traditionnel de la DSI. Mais l’idée de la consolidation des moyens de sécurité sur l’ensemble des utilisateurs des solutions dans le cloud, qui permet d’adopter plus et de meilleurs outils que l’entreprise ne peut déployer, a fait son chemin.
Pourquoi adopter le cloud ?
Désormais, 56% des DSI européens affirment que la sécurité est le principal motif d’adoption du cloud, et le second motif en France :
- 61% - La facilité d’utilisation
- 56% - La sécurité
- 55% - La flexibilité
- 54% - La réduction des coûts
- 53% - La protection des données
Cet engouement pour le cloud accompagne la mise en place des nouvelles règles européennes de gouvernance de la donnée, le RGPD. La majorité des DSI affirment disposer d’une bonne à très bonne compréhension du nouveau règlement, et seulement 1 sur 10 (9% en France) concède ne pas savoir ce qu’est le RGPD. La faiblesse de ce dernier chiffre nous surprend…
Le cloud hybride devient incontournable
Tout cela pour aboutir aujourd’hui à un intérêt massif porté sur le cloud hybride, combinaison des deux clouds, privé et public. 61% des DSI français déclarent utiliser un cloud hybride, ce qui est dans le moyenne des DSI européens.
La barre de la moyenne a été largement franchie, le cloud est désormais le principal outil de stockage et de sauvegarde des données. Suivi par les outils collaboratifs, les analytiques, les bases de données, et la reprise d’activité (disaster recovery).
Source : Etude NetApp menée auprès de 750 DSI en Allemagne, en France et au Royaume-Uni.
Image d’entête 486002968 @ iStock djvstock