9 des directeurs financiers (8 en France) sur 10 estiment que l’Intelligence Artificielle occupera une place prépondérante dans le paysage de la fonction financière au cours des dix prochaines années.

Tous les métiers de l’entreprise s’embarquent sur la vague de l'Intelligence Artificielle. La finance n’y échappe pas, et 32 % des services comptables et financiers y auraient déjà recours. Mais surtout, 46% des professionnels français de la comptabilité et de la finance affirment croire que l’IA aura suffisamment évolué d'ici dix ans pour prendre des décisions stratégiques.

Alors même qu’elle n’en est qu’aux prémices de ses usages, l’IA pourrait donc rejoindre rapidement le coeur des processus comptables et financiers des entreprises. Mais si les DAF s’accordent pour dire qu’elle permettra d’automatiser les tâches lourdes et chronophages, il n’en va pas de même pour les opérations à plus haute valeur stratégique pour l’entreprise.

Le DAF est optimiste...

Cependant, les DAF se montrent ‘optimistes’ sur la capacité de l’IA dans un futur proche, environ une dizaine d’années, à prendre des décisions financières stratégiques. Il suffit pour s’en convaincre de mesurer la part des DAF qui sont opposés au déploiement de l’IA dès l’année prochaine :

  • 20 % - Britanniques
  • 18 % - Américains
  • 10 % - Allemands
  •   6 % - Français

Notons cependant que les DAF se montrent plus optimistes sur l’IA que les directeurs comptables et financiers. 42% des DAF considèrent qu’il s’agira de la technologie la plus déterminante dans le domaine financier au cours des cinq prochaines années, loin devant la blockchain, la cybersécurité et l’analyse des données. Seulement 23 % des comptables et 19 % des responsables financiers sont d’accord avec leur directeur financier !

… mais il n’est pas naïf

Dernier point, important, les DAF affirment avoir ont pleinement conscience des conséquences qu’une IA déficiente pourrait engendrer. 43 % d’entre eux reconnaissent qu’ils pourraient être tenus responsables en cas de non-conformité à certaines réglementations, de pénalités financières ou de chute de la valeur boursière résultant d’une décision prise par l’IA.

A qui incombera la responsabilité en cas d’erreur de l’IA ?

  • 23 % - au directeur financier ;
  • 19 % - au directeur général ;
  • 14 % - au développeur du logiciel d’IA.

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Source : Enquête « L’Intelligence Artificielle au service de la comptabilité » de Censuswide pour BlackLine

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