Une nouvelle étude du fournisseur de virtualisation de données Denodo fournit un instantané intéressant de la situation actuelle en matière de migration dans le cloud : la sécurité et les architectures hybrides et multi-cloud sont les principaux objectifs ou priorités.

Menée auprès de plus de 200 dirigeants d'entreprises et de professionnels de l’IT, cette étude confirme un mouvement général. Plus d’un tiers (36 %) des organisations interrogées ont déclaré qu'elles étaient actuellement en train de migrer vers le cloud.

Environ 20 % ont indiqué qu'elles en étaient à un stade avancé de leur projet. Concernant le modèle retenu, les entreprises jouent la sécurité en ne mettant pas « leurs œufs dans le même panier ».

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Ainsi, 46 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles utilisaient un modèle hybride, un tiers (33,6 %) le cloud privé (33,6 %) et presqu’autant (32,6 %) le multicloud ou le cloud public.

L'optimisation des coûts (54 %) est la première motivation qui les incite à franchir le pas vers le multicloud,  devant la sélection d’une offre de qualité (45 %) et la volonté de ne pas être dépendant d’un fournisseur (38 %).

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L’attrait pour le multicloud incite les entreprises à utiliser des conteneurs. Ce constat était d’ailleurs confirmé par une autre étude (de Turbonomic auprès de 850 professionnels) qui indiquait qu’un quart des environnements utilisaient des applications conteneurisées.

Amazon Web Services (AWS) et Microsoft Azure ont les faveurs des personnes interrogées, avec respectivement 67 % et 60 % des réponses (principalement pour la BI et l’analytique). Google Cloud arrive ensuite avec 26 % de réponses.

Concernant les CRM et les ERP, l'expérience utilisateur reste le principal critère et cette étude confirme les positions de Salesforce et d’Oracle.

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Si les organisations n’hésitent plus à migrer vers le cloud, elles restent toujours préoccupées par la sécurité de leurs données. Plus de la moitié (52 %) des répondants l'ont citée comme une préoccupation majeure, devant la gestion et le suivi des dépenses (44 %) et un manque de compétences (31 %).

Quant aux méthodes employées, le refactoring et le lift & shift sont les plus retenues.

Pour certaines applications métiers, la migration vers le cloud peut être problématique . « Sans refactoring, ces applications vont consommer des ressources dans le cloud de façon inefficace et impacter la performance et la stabilité », prévient Denodo.

Source : Denodo.com