Moins de 450 jours, c'est le temps qui nous reste pour nous préparer à la prochaine échéance de fin de support d'un produit majeur de Microsoft, Windows server 2003 R2. Une échéance qui s'annonce cependant moins dramatique que pour Windows XP.
Le 14 juillet 2015, Microsoft mettra fin au support de Windows Server 2003 R2. Sont concernées toutes les versions de l'OS (système d'exploitation) pour serveur : Standard, Enterprise et Datacenter, 32 bits et 64 bits.
En prenant en compte deux chiffres, environ 2,5 millions de serveurs sont livrés tous les trimestres et Windows Server 2003 a été principalement livré sur ces serveurs entre 2003 et 2007, cela nous fait potentiellement 35 millions de serveurs concernés dans le monde.
L'expérience Windows XP n'est pas comparable
Paradoxalement, même si les serveurs sont autrement plus stratégiques que les postes de travail, la fin du support de Windows Server 2003 R2 est moins dramatique que celle de Windows XP... Pourquoi ?
Considérons tout d'abord qu'il y a autrement moins de serveurs en activité que de PC. L'échelle du risque est donc statistiquement moindre. En revanche le serveur est plus vital pour les organisations. Il est donc généralement l'objet de plus d'attentions que le PC. Ainsi les administrateurs suivent avec plus d'acuité les mises à jours.
La migration des applications et des données est également à prendre en compte, accélérée par la vague de la virtualisation. Plus de 60 % des serveurs seraient aujourd'hui virtualisés, 80 % demain. Cette adoption massive va simplifier le mouvement d'abandon de l'OS, si tant est qu'elle n'est pas déjà effective.
Notons enfin que les OS serveurs ont toujours été l'objet de toutes les attentions, ainsi que d'une meilleure finition. Les risques associés à Windows Server 2003 R2 seront donc moindre que ceux qui accompagnent windows XP. Ce qui en soit ne justifie en aucun cas que l'on ne se préoccupe pas de la fin du support de l'OS le 14 juillet 2015. Sauf que cette échéance peut être abordée avec plus de sérénité...