Malgré des améliorations apportées à la fiabilité du matériel, le Veeam Data Protection Report 2021 révèle que les entreprises modernes sont toujours confrontées à des pannes et à des pertes de données. Et les impacts sont multiples…
Le 18 février dernier, le JT de TF1 est affecté par une panne. Des millions de téléspectateurs sont obligés de passer à la concurrence ! Cette affaire peut paraitre anecdotique, mais elle rappelle que les pannes informatiques peuvent avoir des répercussions importantes : perte de confiance des clients et des employés, atteinte à l'intégrité de la marque, baisse du cours des actions, poursuites judiciaires…
Même des poids lourds comme Twitter peuvent tomber en panne… Or, selon le Veeam Data Protection Report 2021, en France, une panne informatique dure en moyenne 72 minutes. Plus inquiétant, la panne la plus longue subie par les entreprises françaises au cours des 12 derniers mois serait d'une durée moyenne de 216 minutes, soit plus de 3h.
Dans son rapport 2020 Veeam Data Protection Trends Report, Veeam avait estimé que le coût d’une heure d’arrêt pour une application hautement prioritaire était de 68 000 euros et de 62 000 euros pour une application « normale ».
Une restauration trop lente
Menée auprès de 3000 décideurs informatiques (dans des entreprises de plus de 1000 salariés) de 28 pays, cette enquête indique que parmi les causes invoquées, les entreprises font majoritairement état de pannes provenant du serveur (58 %) ou de l’infrastructure et du réseau (54 %).Si les causes sont bien identifiées, le risque zéro n’existe pas et un temps d’arrêt est toujours possible.
Il est de ce fait indispensable d'améliorer le temps de restauration des sauvegardes et des applications, surtout après une cyberattaque. Le Veeam Data Protection Report 2021 révèle que 81 % des entreprises françaises souffrent d’un « écart de disponibilité » entre la vitesse à laquelle elles peuvent restaurer leurs applications et celle à laquelle elles devraient le faire.
Plus concrètement, lors d’une panne, les entreprises mettent trop de temps à restaurer leurs applications, ce qui explique en grande partie les temps moyens enregistrés par le rapport.
« Puisque 24 % de l’ensemble des sauvegardes en France pourraient ne pas être restaurés en raison de sauvegardes se terminant par des erreurs ou débordant de la fenêtre qui leur était allouée, il est urgent de combler cette lacune compte tenu de la pression exercée sur les entreprises françaises pour qu'elles modernisent leurs plans de reprise après sinistre et de continuité d’activité afin de mieux servir les clients à tout moment dans l'économie numérique », insiste Thierry Lottin, Country Manager France de Veeam.