Il n'est pas simple de débattre, et la démarche va au-delà de la connaissance du contenu de votre intervention.
Vous allez affronter vos équipes, vos patrons, des actionnaires, des clients, des journalistes, une table ronde, ou tout autre évènement sur lequel vous allez intervenir… Voici 4 trucs simples et qui marchent pour vous aider dans votre démarche :
Avoir un sens de l'humour
Que le sujet soit grave, technique ou futile, et quelque soit la position hiérarchique des personnes à qui vous vous adressez, l'humour - non excessif - est toujours apprécié, car il apporte un contrepoint bienvenu à la morosité comme à la tension, voire à l'ennui du discours ou du débat. Et il a le pouvoir de vous rapprocher de votre auditoire…
Maintenir un contact visuel
J'anime personnellement de nombreux évènements, qu'il s'agisse d'interviews, de tables rondes ou de débats. Et je prête toujours une forte attention tant aux intervenants qu'à mon auditoire. La réaction de la salle est très importante car elle est le reflet de l'accueil qu'elle porte à votre message. Déficit d'attention, discussions inappropriées, jusqu'à des personnes qui quittent la salle, il est temps de réagir, avec humour, ou en relançant le débat sur d'autres pistes, voire parfois en réclamant l'attention si cela s'avère nécessaire. De plus, apporter une attention à l'assistance, modérément et sans être trop incisif, est une marque d'intérêt appréciée.
Prêter attention au langage du corps
Position du corps, expression du visage, le corps est un langage dont il ne faut pas négliger l'importance. Combien de débatteurs adoptent une attitude qui contredit leur discours ? A défaut parfois d'être maitrisé, ce langage peut a minima être audité, par vos proche et vos équipes, et vos attitudes étudiées et préparées, afin que votre corps, éventuellement sans dire un mot, vienne confirmer votre message. Ces reflexions autour du langage du corps s'appliquent également aux attitude des personnes qui débatent avec vous...
Dire « Je ne sais pas »
Cette expression a longtemps été considérée comme le baiser de la mort ! Cette époque est aujourd'hui révolue. Affirmer « Je ne sais pas », dans un monde qui ne cesse de se complexifier, est désormais un signe apprécié d'humilité et de franchise. Il ne faut cependant pas laisser une fausse impression, celle de ne pas se préoccuper du sujet. C'est pourquoi il faut enchainer immédiatement sur une expression positive, du type « Nous travaillons à une solution » ou « Je vais chercher plus d'informations pour vous répondre »…
Image d'entête iStock © topform84