Pendant que la firme Ehang teste déjà des vols autonomes avec de véritables passagers à bord, qu’Airbus a effectué en février les vols d’essai de son Vahana, Uber ne se presse pas pour créer des prototypes de son taxi volant. Visant à faire de ces engins un moyen de transport quotidien mais surtout accessible à tous, la société a pour le moment une approche plus globale pour son UberAir. Actuellement, Uber planche encore sur divers partenariats afin de créer en même temps plusieurs prototypes tout en ayant déjà développé un réseau de transport aérien. Selon le PDG Dara Khorowshahi, Dallas et Los Angeles seront les premiers à bénéficier de ces taxis volants.
Uber ne se prive pas des moyens pour atteindre son objectif. Pour la gestion du trafic, l’entreprise fait confiance à la NASA. La mise au point et le développement des véhicules seront entre les mains d’Embraer et Karem Aircraft. Le système de propulsion des machines volantes sera à la charge de Pipistrel tandis que les batteries seront fournies par E-Moli. Le premier objectif d’Uber est de concevoir un appareil identique à l’eVTOL, qui décolle et atterrit à la verticale comme un hélicoptère. Le modèle de référence qui a été dévoilé par CNBC, nommé Butterfly, est un quad tiltrotor. Le service sera facilement accessible. La même application que pour les chauffeurs terrestres sera utilisée. Les clients se verront proposer le meilleur itinéraire avec le moyen de transport le plus rapide.