Cette semaine, Uber a déposé des documents auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour devenir une entreprise publique. Cette décision a été prise à cause de la nature précaire des activités d’Uber, car l’entreprise aurait perdu 10 milliards de dollars depuis 2016. L’un des porte-paroles de la firme a déclaré que le fait de ne pas augmenter les revenus de manière adéquate empêche la société d’augmenter sa rentabilité. D’après Reuters, Uber réclamerait une valorisation entre 90 et 100 milliards de dollars dans sa démarche auprès de la SEC. Cependant, l’entreprise aurait généré un bénéfice net de 997 millions de dollars tout en enregistrant une perte de 1,85 milliard de dollars en 2018. Afin de rassurer les futurs investisseurs, Uber a souligné dans son dépôt qu’ils ont investi près de 457 millions de dollars dans des projets futuristes tels que les voitures autonomes et les voitures volantes. La firme compte également exploiter d’autres formes de moyen de transport comme les vélos et les scooters électriques.
Uber aurait subi un déficit total de 7,9 milliards de dollars en 2017 avec des pertes de 3 milliards de dollars en 2017 et de 4 milliards de dollars en 2018. Le document de la SEC pour les offres publiques indique qu’Uber devrait d’abord augmenter ses revenus et diminuer ses dépenses pour atteindre une meilleure rentabilité. Plusieurs investisseurs sont encore confiants concernant l’avenir d’Uber surtout sur les technologies de conduite autonome. De plus, la clientèle de l’entreprise n’a pas cessé de s’accroitre avec plus de 91 millions d’utilisateurs vers la fin de l’année 2018. Uber estime que la classification des chauffeurs en tant qu’entrepreneurs indépendants reste le seul moyen pour financer Uber car les tentatives de les reclasser en tant qu’employés à temps plein provoquerait des grosses pertes.