Bien que des avis négatifs et diverses polémiques fusent de partout, Twitter ne compte pas supprimer pour autant les messages ou les comptes des dirigeants politiques. Sur son blog officiel, le réseau social reste inflexible : «Il y a de nombreux débats autour de la présence sur Twitter de personnalités politiques et de dirigeants, et nous souhaitons apporter notre point de vue ». « Bloquer un dirigeant (...) ou supprimer ses tweets controversés reviendrait à dissimuler des informations importantes auxquelles les gens doivent avoir accès et (pour en) débattre », poursuit-il.
Les tweets de l’actuel président américain sont les plus visés par les critiques, d’autant plus qu’il est très actif quotidiennement. De nature habituellement agressive, les publications de Donald Trump ne font pas l’unanimité. Sa menace à peine voilée envers Kim Jong-Un, le dirigeant Nord-Coréen est un des derniers exemples en date. La publication de ce tweet a motivé un groupe militant à traiter le fondateur de Twitter de complice via une projection sur la façade du siège du réseau social à San Francisco. Certains sénateurs américains n’hésitent pas à faire appel aux services de renseignements américains pour voir de près les éventuels impacts pour la sécurité nationale de ces messages du président américain.