Le baromètre Mitel sonde la température dans les entreprises européennes au regard de l’adoption de la téléphonie dans le cloud. Cette enquête de Mitel, réalisée par SpokingPolls, une société d’études spécialisée dans les panels B2B et les solutions de sondage dans le secteur IT, a été menée entre novembre 2019 et janvier 2020 dans 9 pays européens : Allemagne, Espagne, France, Benelux, Royaume-Uni, Suède, Suisse. Ce sont au total 1 108 décideurs IT, tous secteurs d’activité et toutes tailles d’entreprises confondus, qui se sont exprimés sur leur perception de la téléphonie dans le cloud et leurs motivations à migrer vers ce modèle.
Comme pour toute enquête menée avant la crise du Covid-19, les chiffres montrent une tendance qui a vraisemblablement été accélérée par cette pandémie. Le désir d’agilité, qui était à l’époque le premier critère de migration vers la téléphonie dans le cloud, s’est certainement renforcé par le besoin de résilience. La crise a également tordu le cou au second critère, le coût, qui comptait dans le calcul du ROI. Enfin, le critère de la mobilité s’est vu adjoindre un impératif connexe, l’impératif du télétravail, pour donner à l’UcaaS un intérêt nouveau. Par conséquent, les 36 % des répondants qui le mettaient en avant doivent être beaucoup plus nombreux à présent.
Un modèle contractuel aussi agile que le modèle fonctionnel
D’ailleurs, les experts de Mitel reconnaissent le coup de boost donné par le germe le plus célèbre de l’histoire de l’humanité à leur métier : « En bouleversant le contexte économique et en confirmant, si besoin était, la nécessité pour les entreprises de disposer de solutions leur permettant d’être agiles et de rester productives, quelles que soient les circonstances, la pandémie du Covid-19 n’a fait que renforcer cette tendance. Dans cette enquête, 44 % des répondants se déclaraient déjà prêts à migrer leur centre de contact dans le cloud, outil stratégique de la relation client, soit une augmentation de 29 points par rapport à 2018 ».
D’un point de vue contractuel et opérationnel, l’enquête montre que le besoin de liberté prime sur tous les autres critères : 46 % des répondants veulent avoir la possibilité de changer de fournisseur sans délai si le contrat de service n’est pas respecté. Sans surprise le développement du cloud et des applications en mode SaaS a amené, dans l’esprit de la plupart des entreprises, le besoin de bénéficier d’un modèle contractuel plus libre et ouvert. Un chiffre qui est également en cohérence avec la recherche d’agilité exprimée dans l’enquête.
Nous attendons avec impatience les résultats du prochain baromètre pour apprécier le fossé entre l’avant et l’après-crise de 2020.