Microsoft a dévoilé le salaire perçu par son PDG, Satya Nadella, l’année dernière. En 2018, le dirigeant était rémunérée 42.9 millions de dollars, en hausse de 65 % en une année. Ce montant annoncé par le géant de la tech semble faramineux lorsqu’on sait que le salaire de base de Satya Nadella est de 1.5 million de dollars lors de son recrutement en 2014, porté ensuite à 2.33 millions de dollars. Ses primes globales ont également connu une augmentation notable. Microsoft a expliqué que la grande partie de cette rémunération est assurée par l’option unique d’achat d’actions accordée au dirigeant. Celle-ci correspond, en réalité, aux performances de l’entreprise. En effet, Microsoft a réussi à augmenter sa capitalisation boursière de 500 milliards de dollars. Étant donné que les rendements des actions sont indexés sur l’indice S&P500, le PDG de Microsoft a réalisé l’équivalent de 900 ans d’actions additionnelles, ce qui représente quelques 900.000 actions en plus.
En moyenne, le PDG a gagné l’équivalent de 29.6 millions d’actions et de 10.8 millions en espèces. En comparaison, quelques cadres de Microsoft ont connu la même hausse de leur rémunération. C’est le cas d’Amy Hood, chef des finances de la société, qui a engrangé 20.3 millions de dollars de salaire (en hausse de 35 %). Brad Smith, en charge des affaires juridiques, a vu son salaire en hausse de 29 %, représentant 17.4 millions de dollars. Avec Satya Nadella, il s’est vu aussi rétribuer 100.000 dollars de dons de bienfaisance. Par ailleurs, Microsoft a également annoncé que quelques personnalités du groupe ont renoncé à leur candidature en tant que membres du conseil d’administration. Il s’agit, notamment, de Charles H. Noski, ancien vide président d’AT&T et de Bank of America, et de Helmut Panke, président du conseil d’administration de BMW. Par contre, Emma Walmsley, PDG du laboratoire GlaxoSmithKline, entre au conseil.