Le Gulfstream III a bénéficié de tests qui ont permis d’atténuer de 70% le bruit lors du vol. Les scientifiques américains de Langley, en Virginie, ont utilisé des composants non propulsifs. Concrètement, des carénages de train d’atterrissage poreux ont été installés pour que l’air circule mieux. Une conception homogène et flexible sert à couvrir aussi l’espace entre les ailes et les volets lors de leur déploiement.
Bien que l’utilisation de ces nouveaux composants sur les avions commerciaux reste incertaine, la tranquillité des personnes qui habitent à proximité des aéroports serait assurée. En effet, les aéroports seraient plus silencieux si les avions de ligne disposaient de ces innovations. Si les travaux de la NASA sont réputés pour être destinés à l’exploration spatiale, suite à publication de ces recherches, on sait aujourd’hui que l’amélioration du quotidien des citoyens figure aussi parmi leurs objectifs.