L’accès aux sauvegardes est la seule bouée de sauvetage en cas d’attaque par rançongiciel réussie. Selon une étude de Ontrack, le spécialiste de la récupération de données, une personne sur cinq a admis qu’elle ne pouvait pas accéder à une sauvegarde de ses données en cas de besoin. Pire encore, quatre entreprises sur dix (39 %) n’ont pas de plan d’urgence contre les ransomware ou ne savent pas s’il en existe un. « Et ce, malgré un nombre sans précédent de ransomware enregistrées au cours des 12 derniers mois, estime Ontrack dans son rapport. Dans le cadre de cette étude, Ontrack a interrogé 484 entreprises en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
« On estime que WannaCry, la plus grande attaque de ce type à ce jour, a touché plus de 200 000 ordinateurs dans 150 pays différents. Les ransomware sont aujourd’hui monnaie courante et ont été exacerbés par la tendance actuelle au travail à domicile ».
D’après l’enquête, un répondant sur cinq (21 %) a déclaré avoir été victime d’une attaque par ransomware, et plus d’un quart (26 %) a admis ne pas avoir pu accéder à une sauvegarde de son ordinateur après l’attaque. Même lorsque les entreprises pouvaient accéder à une sauvegarde fonctionnelle, 22 % d’entre elles ne pouvaient restaurer qu’une partie des données ou aucune.