Comme il l’a promis lors de son passage devant les sénateurs américains au mois d’avril, Mark Zuckerberg a produit un document de 500 pages pour répondre aux questions qu’il avait laissées de côté. Chaque feuille apporte des explications précises sur le mode de fonctionnement de Facebook et surtout sur tout ce qui touchait le scandale Cambridge Analytica. Le réseau social a admis dans ce recueil que des informations comportementales des utilisateurs sont enregistrées. On y apprend également l’existence d’ « identifiants uniques », sans plus de précisions.
Bien que le document fourni par Mark Zuckerberg soit bien épais et qu’il ait fallu près de deux mois pour le concevoir, certaines réponses restent évasives. C’est le cas par exemple du ciblage publicitaire en fonction des origines ethniques des membres, ou encore les « shadow profiles ». Et ces 500 pages ont fait naître de nouvelles questions encore plus difficiles à répondre pour Facebook. Dernièrement, il y a eu le bug qui a mis en public par défaut les publications de 14 millions d’abonnés.