Dernièrement, le vice-président américain Mike Pence a prononcé un discours devant un groupe de conservateur sur les relations entre les États-Unis et la Chine. Pendant sa prise de parole, il a accusé le Parti Communiste Chinois d’interférer dans la politique américaine et de voler leur propriété intellectuelle. De plus, il a rajouté que les dirigeants chinois sont en train de mettre en place un système orwellien appelé « crédit social » reposant sur le contrôle de toutes les facettes de la vie des citoyens chinois. Le gouvernement chinois utiliserait déjà actuellement un algorithme permettant de compiler les connexions des réseaux sociaux, l’historique des achats et les données de localisation des internautes. Les autorités chinoises seraient également en mesure d’analyser les séquences de centaines de millions de caméras de surveillance équipées de reconnaissance faciale en temps réel pour détecter les comportements suspects.
La Chine projetterait de mettre en place un schéma directeur officiel ou « Official Blueprint » visant à suivre le comportement des citoyens ordinaires, des entreprises et des représentants du gouvernement. Ce projet aurait été spécialement conçu pour renforcer la confiance du public tout en luttant contre les problèmes tels que la corruption et la fraude commerciale. Le gouvernement chinois prévoit de mettre en place le crédit social à partir de 2020. Toutefois, les critiques des occidentaux pointent du doigt le caractère intrusif de l'appareil de surveillance destiné à punir les dissidents et à porter atteinte à la vie privée des citoyens. Toutefois, certains analystes estiment que l’occident s'inscrit en faux sur le système de crédit social chinois. Selon eux, ce dispositif permettrait de mieux réglementer le flux d’information dans le pays tout en évitant les mauvais comportements.