La politique de libre circulation des biens et des personnes de l’Union européenne est rudement mise à l’épreuve à cause de la pandémie de coronavirus. Hier, l’UE a renforcé les mesures de restriction des déplacements à l’échelle de l’espace Schengen en limitant la libre circulation des personnes entre chaque pays. Depuis quelques jours, certains membres de l’Union ont déjà procédé unilatéralement à des fermetures de frontières avec les pays limitrophes et vis-à-vis d’autres nations du monde, comme l’Italie. L’annonce de l’UE entre dans la perspective de coordonner les actions de tous ses membres. C’est ce qu’a déclaré la présidente de l’UE, Ursula von der Leyen. Elle a cependant précisé que la restriction des déplacements ne s’applique pas à certaines catégories de personnes comme les professionnels de santé et les fournisseurs de biens et services essentiels. C’est aussi le cas de citoyens européens qui veulent rentrer dans leur pays d’origine. En ce qui concerne le Royaume-Uni, le pays n’est pas concerné par la décision de l’Union européenne après sa sortie de l'Europe, même si les autorités ont pris les mêmes décisions.

À l’instar de l’UE, la Russie a également décidé de fermer ses frontières avec les pays limitrophes comme l’Iran, durement touché par la pandémie, et la Pologne. De plus, les autorités russes viennent de décider de la suspension de tous les voyages internationaux jusqu’en mai. Les ressortissants russes, les diplomates, les professionnels du transport, entre autres, ne sont pas concernés par cette mesure. L’UE et la Russie ne sont pas les seuls pays au monde à avoir décidé de fermer exceptionnellement leurs frontières à cause du coronavirus. C’est aussi le cas du Canada.

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