Mardi dernier, la firme mondiale de cybersécurité F-Secure a rapporté que le spam était le moyen le plus courant que les cybercriminels utilisent pour propager des logiciels malveillants en 2018. En effet, l’entreprise a enregistré près de 9 tentatives d’infection sur 10 spams envoyés. Les campagnes de spam dissimulées sous forme de notifications de livraison ou de factures sont les plus répandues. D’après, Adam Sheehan, le responsable de la science comportementale chez F-Secure, beaucoup de personnes sont de plus en plus intéressées par les messages commerciaux. C’est cette circonstance qui a poussé les cybercriminels à déguiser leurs logiciels malveillants en sollicitations commerciales.
Selon les responsables de F-Secure, 69 % des spams infectés ont incité les utilisateurs à télécharger un fichier contenant un malware ou à visiter des URL malveillantes. Les logiciels malveillants les plus fréquents dans les spams sont les téléchargeurs, les robots ainsi que les portes dérobées dans 52 % des cas. Les chevaux de Troie constituent 42 % des menaces, suivis des ransomwares à 6 %. Les enquêtes ont aussi permis de déterminer que les chevaux de Troie bancaires comme Emotet, Trickbot et Panda sont les plus utilisés dans les spams.