Établi en concertation avec plusieurs associations de consommateurs, le nouvel indice de réparabilité est destiné à mettre fin à la pratique d’obsolescence programmée. L’affichage de cet indice de réparabilité est obligatoire depuis le 1er janvier dernier et s’inscrit dans le cadre de la loi anti-gaspillage et pour l’économie circulaire(LAGEC), adoptée début 2020.
L’indice de réparabilité concerne 5 produits électroniques, dont les smartphones et les ordinateurs portables. Il devra figurer en bonne place sur les fiches à côté des prix, et sur l’affichage en ligne pour la vente à distance. L’indice doit être affiché sous forme d’étiquette, d’affiche ou toute autre forme appropriée. Il s’agit d’une note sur 10 apposée sur le produit, sur son emballage ou à proximité du prix. La note permet au consommateur de savoir si son produit est réparable, difficilement réparable ou non réparable. Grâce à cet indice, le consommateur sera en capacité de savoir si son produit est réparable ou pas. L’objectif est d’atteindre 60 % de taux de réparation des produits électriques et électroniques d’ici 5 ans.
La réparabilité est désormais un critère différenciant
Pour faciliter la réparation et favoriser l’utilisation de pièces détachées issues de l’économie circulaire, le consommateur bénéficiera, lors de l’achat de son produit, d’une information sur la disponibilité ou l’indisponibilité des pièces détachées. La liste des pièces détachées disponibles sera affichée sur le lieu de vente. Le fabricant aura aussi la possibilité de l’indiquer sur le produit.
Différents critères ont été mis en place comme le prix des pièces détachées nécessaires au bon fonctionnement du produit. Chaque fois que cela est pertinent, le produit devra aussi proposer un compteur d’usage. Mieux informé sur ce critère de réparabilité et d’autres critères, comme le système de bonus-malus pour les produits respectueux de l’environnement, le consommateur est mieux à même de faire jouer la concurrence en faisant de ces critères de choix des éléments différenciants.