La Russie, acteur reconnu dans le domaine de la technologie, est également réputée pour ses actes malveillants. Selon le rapport du Comité de renseignement et de la sécurité, la Russie hack le Royaume-Uni depuis plusieurs années, au courant de ces cyberactivités malveillantes.

Depuis toujours, la Russie emploie des cybercriminels organisés pour effectuer différentes missions de piratage sur le web. Cet État tente de s’affirmer à l’échelle mondiale à travers ses cyberactivités malveillantes. Si la Russie est désormais réputé pour s’immiscer dans les affaires des autres pays, elle constitue aujourd’hui une menace contre la sécurité nationale du Royaume-Uni selon le rapport du Comité de renseignement et de la sécurité (ISC),

L'ISC dénonce dans son rapport les cyber-attaques de la Russie à l'égard du Royaume-Uni

La publication du rapport de l’ISC concernant la Russie aurait dû sortir depuis quelques mois, mais elle a été, à plusieurs reprises, refusée par Boris Johnson, premier ministre du Royaume-Uni. Le rapport dénonce la manière avec laquelle la Russie a influencé les élections démocratiques du Royaume-Uni par le biais de ses cyberactivités malveillantes et s’est positionnée sur les infrastructures nationales critiques (CNI). Le National Cyber Security Center (NCSC) a affirmé une cyberintrusion russe dans le CNI du Royaume-Uni même si le secteur ciblé a été épargné. Ce rapport rédigé par l’ISC décrit de manière explicite les procédés suivis par es espions russes pour effectuer leurs attaques de phishing contre le gouvernement britannique, plus particulièrement contre le Commonwealth (FCO), le ministère des Affaires étrangères, et contre les Laboratoires des sciences et technologies de la défense (DTSL).

Ces attaques auraient pour but d’atteindre l’enquête sur les attaques terroristes biologiques de Salisbury. Le rapport accuse également la Russie d’avoir entrepris une campagne de désinformation et des tentatives d’influence politiques ciblant le Royaume-Uni. D’après le gouvernement britannique, qui était au courant de ces cyberattaques, l’expurgation de ce rapport a été refusée plusieurs fois, car il pourrait pousser les Britanniques à remettre en question les résultats des dernières élections, mais également le référendum de juin 2016 (Brexit).