La France et l’Allemagne sont déterminées à donner à l’Europe sa place dans le concert mondial de l’économie numérique. Les deux ays multiplient les (PIIEC) projet important d'intérêt européen commun pour mettre l’Europe sur orbite dans divers domaines. Cette fois ils annoncent l’entrée dans une nouvelle étape du Projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) Cloud, avec le lancement progressif du processus de rapprochement européen des projets dès le 22 juillet. Au total, onze États membres sont impliqués à ce stade (Belgique, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Luxembourg, Lettonie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie et Espagne). « Après GAIA-X, ce PIIEC constituera le fer de lance de la souveraineté technologique de l’Union européenne », annonce le communiqué du ministère de l’économie.
Allemands et la Français travaillent depuis, l'automne 2020, à la mise en place d'un PIIEC pour les infrastructures et services cloud et edge computing de nouvelle génération. D’après le communiqué ce PIIEC a pour objectif de créer un « continuum multifournisseurs » entre le cloud et l’edge computing, à la pointe de la technologie pour l’ensemble de l'Europe. L'objectif est de mettre en place les infrastructures informatique et développer de nouvelles technologies pour garantir l'échange et le traitement en temps réel de très grandes quantités de données dans des systèmes décentralisés.
Développer les technologies de demain
« Les données et les services de données doivent pouvoir circuler sans heurts notamment entre les infrastructures dites « edge » situées chez les entreprises (par exemple dans les usines) et les grands centres de données », explique le communiqué. Pour y arriver, les états européens entendent développer des services dans le cloud et en périphérie qui soient économes en énergie, hautement efficaces, automatisés et interconnectés. Ce projet sera également consacré à développer les premières applications à l'échelle industrielle.
« Ce projet doit permettre à l'Europe d’être un leader technologique et industriel au niveau mondial, en anticipant les innovations de rupture et percées technologiques, telles que l'edge computing, qui devrait représenter 80 % du marché d'ici 2025. C'est pourquoi nous investissons aujourd'hui avec nos partenaires européens pour permettre à notre économie de disposer d'un écosystème de solutions technologiques européennes compétitives et respectueuses de nos valeurs et de nos lois », a déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.