Les appareils mobiles concernés par les actes de piratage informatique sont de plus en plus nombreux. Le piratage peut se manifester de plusieurs manières, comme le vol de données. Mais souvent, son but est surtout financier. Les pirates ciblent surtout le système d’information ou quelques fonctionnalités spécifiques de l’appareil. Comme il est assez difficile de prévoir ce genre d’acte malveillant, il est important de surveiller régulièrement son smartphone en cas d’activités inhabituelles. Autre réflexe à adopter : faire vérifier le mobile chez le fournisseur.
Il est difficile de compter le nombre de techniques de hacking à l’encontre des appareils mobiles. Mais plus récemment, cinq types de piratages ont été identifiés. Le premier est le SimJacker, découvert par l’entreprise de cybersécurité AdaptiveMobile. Il s’agit d’un logiciel malveillant qui se présente et se propage sous forme de message texte. Les pirates utilisent les failles de sécurité des cartes SIM pour prendre le contrôle du mobile. Un autre type de piratage de mobile utilise aussi les SMS pour hacker les utilisateurs de téléphones sous Android. Ces SMS les invitent à modifier les paramètres pour ensuite mettre la main sur l’appareil. Les terminaux les plus sensibles à cette technique de harponnage sont surtout les marques Huawei, Samsung, Sony et LG. Ces derniers ont, toutefois, déclaré avoir corrigé cette faille. L’autre type de piratage touche également les smartphones tournant sous Android. Cette fois-ci, le logiciel malveillant contamine le mobile via le visionnage d’un contenu vidéo. Google y a également apporté un correctif. Les iPhone ne sont pas en reste. Son supposé inattaquable iOS était victime de piratage via des sites web malveillants en août dernier, notamment par un virus de type « Watering hole ». Celui-ci s’exécute en arrière-plan, donc indétectable. Encore cette année, le Financial Times a rapporté que des pirates informatiques ont réussi à installer dans des iPhone ou appareils Android des logiciels malveillants à visée de surveillance. Pour cela, ils ont utilisé la messagerie WhatsApp. Facebook, propriétaire du réseau social, a apporté des mises à jour du logiciel. Par contre, la société a admis que tous les appareils qui contiennent WhatsApp sont vulnérables à ce logiciel de piratage.