Google a déclaré hier qu’ils vont créer un nouveau comité pour la surveillance de l’utilisation de l’intelligence artificielle non éthique. Baptisé « Advanced Technology External Advisory Council » ou « Conseil Consultatif externe sur les technologies de pointe », ce comité sera composé de plusieurs experts dans différents domaines tels que les mathématiques, l’ingénierie, les politiques publiques, l’informatique, la philosophie, la psychologie et la politique étrangère. Le groupe aura pour mission de surveiller la manière dont l’IA sera utilisé dans le monde réel tout en mettant l’accent sur les systèmes de reconnaissance faciale et l’apprentissage automatique. De plus, Google souhaite également que les recherches sur l’IA soient socialement bénéfiques.
Google a réuni plusieurs personnalités aux compétences multiples pour la création de l’Advanced Technology External Advisory Council. Certains ont des Curriculums vitae comprenant plusieurs postes d’administration présidentielle et des postes dans des universités de premier ordre comme l’Université d’Oxford, l’Université des sciences et technologies de Hong Kong et de l’Université Berkeley. Kay Coles James, la présidente de « Heritage Foundation » ferait également partie du comité. L’année dernière, Google a créé la controverse concernant son implication dans un programme de drones du Département de la défense américain appelé « Project Maven ». Des critiques internes et externes ont poussé la firme à mettre fin à son engagement dans le projet Maven à la fin du contrat. De plus, Sundar Pichai le PDG de Google a souligné que les principes de son entreprise sur l’IA l’interdisent de travailler sur tout produit ou technologie susceptible de violer les normes internationales reconnues surtout sur les principes du droit international et des droits de l’homme.