C’est le 1er septembre 2008 que Google a dévoilé Chrome, son navigateur Internet. Judicieusement, l’éditeur a profité de la forte présence de son moteur de recherche pour inviter les internautes à s’initier à une expérience nouvelle. Celle d’un navigateur open source, plus simple, plus stable et plus rapide.
Parti de zéro, construit autour du code ouvert de WebKit (le même qui a servi de base à Safari, le navigateur d’Apple), Google Chrome va s’imposer sur le marché, et renverser Explorer de Microsoft. Un navigateur qui, à l’image des produits de son éditeur, n’a cessé d’accumuler des couches qui l’ont alourdi. Sans oublier la version Android qui va participer à démocratiser l’accès au Web sur les tablettes et smartphones.
Aujourd’hui, et depuis deux ans, le marché semble s’être stabilisé. Google Chrome est crédité d’une part de marché de 60 %, sur PC comme sur smartphone, suivi par IE (Microsoft) avec 12 %, Firefox à 11 %, Edge (le successeur de IE) à 4 %, et Safari à 4 % (mais 27 % sur les martphones grâce à l’iPhone).