Privés de rapports sociaux dans le monde physique, les confinés se sont massivement tournés vers les réseaux sociaux. C’est ce que démontre, si besoin était, une étude réalisée par l’Institut CSA pour LinkedIn France. L’enquête a été réalisée dès le premier jour de confinement, le 17 mars dernier, et portait sur les réseaux destinés au grand public et aux professionnels. L’étude révèle que de nombreux confinés, quel que soit leur âge, situation professionnelle et lieu de résidence, partagent le même besoin : se tourner vers les réseaux sociaux pour atténuer le sentiment de solitude et d’isolement. Les principales activités citées se rapportent au maintien du lien avec ses amis, proches ou son environnement professionnel, se divertir ou faire du sport.
Les réseaux sociaux permettent de garder le lien avec ses amis pour 53 % des sondés. La seconde utilité des réseaux sociaux grand public est le divertissement pour 52 % des Français, qui y vont pour chercher des distractions ou du rire. Enfin, 50 % des répondants y vont pour avoir des nouvelles de leurs proches. C’est énorme si l’on considère la concurrence faite par les autres moyens de communication proposés sur les téléphones mobiles (messagerie, téléphonie et visiophonie). Quel que soit leur âge, situation professionnelle et lieu de résidence, tous partagent le même besoin. Une différence est néanmoins à noter : les femmes sont les premières utilisatrices des réseaux sociaux, et ce quel qu’en soit le motif.
Concernant les professionnels, les réseaux sociaux remplissent deux fonctions essentielles : garder le lien avec leurs contacts professionnels pour 33 % des sondés, et se tenir informés sur l’activité de leur entreprise ou de leur secteur d’activité pour 25 %. Une bonne proportion les utilise comme outils de travail, pour planifier des réunions à distance (24 %) ou organiser les tâches avec ses collègues (23 %). D’autres les utilisent comme source d’information, pour trouver des informations concernant la situation spécifique de son métier ou secteur au regard de la crise du Covid-19 (22 %), et même communiquer soi-même sur son activité ou celle de son entreprise (20 %).
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