Culture Digitale : 1 #MissionVilani 2 #AndyRubin 3 #Automatisation 4 #Bitcoin 5 #MacOS 6 #Uber

Le député Cédric Vilani aurait remis son rapport baptisé #MissionVilani à Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique. Cette étude axée sur l’intelligence artificielle donnerait des éclaircissements au gouvernement, qui cherche à « construire une stratégie nationale » sur le sujet. Bien que le document ne soit pas encore public, quelques pistes sont révélées. En effet, Vilani a annoncé le lancement d’une plateforme collaborative sur laquelle les experts ainsi que les entreprises pourront donner leur avis. Cette consultation servira à alimenter les futurs projets, mais également à développer les mœurs. Le rapport évoquerait plusieurs sujets, notamment la fuite des cerveaux, la conservation des données et le rôle de l’État. Pour l’instant, #MissionVilani est centré sur l’Hexagone. Cependant, il entend avoir une portée européenne, voire mondiale. À lire aussi : Expérience « Confiance & Sécurité SI », Philippe Loudenot, RSSI Ministères Sociaux

Peu de temps après une publication compromettante, Andy Rubin, créateur d’Android aurait annoncé son départ d’Essential, sa marque de Smartphone. D’après The Information, l’entrepreneur aurait eu une relation inappropriée avec l’une de ses employées lorsqu’il travaillait encore chez Google. Il semblerait que celle-ci ait déposé une plainte auprès des ressources humaines en 2013. Cette affaire aurait bien pu précipiter le départ d’Andy Rubin de la firme en 2014. Son porte-parole, Mike Sitrick a fermement démenti le lien entre les 2 évènements en affirmant que les relations de M. Rubin étaient consensuelles et que Google ne lui reprochait aucun comportement inapproprié durant ses années de service. Toutefois, la politique interne de Google interdit les relations entre des employés d’un même service, sauf si elle est signalée aux ressources humaines. En tout cas, la prise de congé d’Andy Rubin arrive à un moment inopportun pour Essential. À lire aussi : Le Baromètre du numérique vu par l’Etat

Selon McKinsey, près de 375 millions d’employés seraient impactés par l’automatisation du travail en 2030. La nouvelle vision industrielle axée sur la robotique et l’IA inquiète. Les pays développés seront les premiers concernés, puisque la main d’œuvre y est plus chère. En revanche, les PVD seront moins affectés avec 400 à 800 millions de personnes impactées par la robotisation entre 2016 et 2030. D’un point de vue global, l’étude du cabinet affirme qu’environ 14% de la main d’œuvre mondiale devrait changer de profession d’ici 2030. Le Japon, les États-Unis et l’Allemagne seraient particulièrement touchés. 46% des employés japonais, 32% des salariés américains et 33% des travailleurs allemands devront trouver un nouvel emploi. Bien que ce rapport du cabinet McKinsey soit alarmant, ces chiffres ne prédisent pas l’avenir. D’après les analystes, les travailleurs devront changer plusieurs fois de métier, les obligeant à suivre de nouvelles formations. En ce qui concerne le revenu des salariés, l’automatisation du travail pourrait avoir un fort impact. Toujours selon McKinsey, le gouvernement et les entreprises devraient anticiper ce phénomène en prévoyant une transition, qui reposerait sur les humains. Cela se ferait à travers la mise en place d’une infrastructure d’emploi et de formations professionnelles. Ainsi, les tensions sociales seraient atténuées, la productivité et la pérennité garantis. À lire aussi : Air France autorise l’usage des tablettes et smartphones durant toutes les phases de vol

Encore une fois, le bitcoin a battu son record. Après un gain de 1.000 dollars en l’espace de 12 heures, la monnaie virtuelle a franchi le seuil des 11.000 dollars. Cette appréciation rapide a alimenté les inquiétudes sur la formation d’une bulle. Mais cette mise en garde ne semble pas freiner les investisseurs. Selon les chiffres d’Alistair Milne, Coinbase, le plus grand fournisseur de devises numériques aurait enregistré 300.000 utilisateurs en seulement quelques jours. Actuellement, le fonds compterait plus de 13 millions de clients. Lors de sa conférence à la Banque d’Angleterre (BoE) sur les dangers du bitcoin et d’autres cryptomonnaies, Garrick Hileman, chercheur à l’école de commerce de l’Université de Cambridge, a affirmé que le marché risquerait de s’effondrer. Jon Cunliffe, gouverneur adjoint de la BoE, n’est pas du même avis. Il a jugé que le bitcoin n’était pas assez important pour représenter une menace sur l’économie mondiale. Mike Novogratz, ancien gérant de Fortress Investment Group pense que les investisseurs arriveraient sur le marché de la cryptomonnaie d’ici 6 à 8 mois. À lire aussi : L’explosion à 700% des données mobiles et 870% de la vidéo mobile

Il semblerait que dans la plus récente version de High Sierra, une faille de sécurité a ouvert l’accès admin à tous. Pour y parvenir, il suffirait d’aller sur l’écran de connexion, cocher sur « Autre utilisateur », saisir « root » comme nom et laisser le mot de passe vide. Ce moyen simple permettrait à une tierce personne de se connecter au système et de le contrôler. Tous les Mac disposant de la nouvelle version sont exposés à ce type de piratage. Le hacker pourrait modifier les paramètres ou encore configurer de nouveaux comptes d’utilisateurs. Cette faille a été dépistée par le développeur turc, Lemi Orhan Ergin, qui l’a ensuite publiée sur Twitter. Will Dorman, analyste en vulnérabilités du CERT/CC, a également découvert qu’Apple Remote Management serait aussi exposé à cette attaque. Ayant reconnu le problème, la multinationale américaine a proposé un correctif en attendant que le nouveau logiciel de protection soit opérationnel. Selon les ingénieurs, la définition d’un mot de passe root empêcherait tout accès non autorisé. À lire aussi : Le deep learning aide Facebook à en savoir toujours plus sur nous

En seulement 6 mois, Uber aurait perdu plus de 2,5 milliards de dollars. Cette information a été publiée dans le cadre d’une offre de rachat émanant d’un groupement emmené par Softbank. Rappelons que le consortium japonais a pour but d’acquérir au moins 13,4% du capital d’Uber, avec 8 milliards de dollars destinés aux actions existantes. En parallèle, Softbank prévoirait d’investir près de 70 milliards de dollars dans une augmentation de capital. Il semblerait que plusieurs actionnaires de l’entreprise américaine ont l’intention de vendre, dont Benchmark Capital, qui avait déjà eu un conflit avec l’ancien CEO d’Uber, Travis Kalanick. Dans l’accord avec Softbank, une clause mettant fin au régime Kalanick a été stipulée. Rappelons qu’Uber prévoit de faire son entrée en bourse en 2019, et ce, malgré les doutes pesant sur sa rentabilité. Au 2ème trimestre de 2017, les pertes auraient atteint 1,06 milliard. Au cours du 3ème trimestre, elles ont augmenté de 1,46 milliard de dollars pour aujourd’hui arriver à plus de 2 milliards. Lors de la conférence DealBook, Dara Khosrowshahi, l’actuel CEO d’Uber a reconnu la difficulté d’escompter la profitabilité aux États-Unis. Cependant, avec l’entrée en capital de Softbank, il reste optimiste sur l’avenir de la firme. À lire aussi : Chômage, Office 365 a 5 ans, l’Europe et les drones, Le Booster breton, Supply Chain…