À l’occasion de la réunion du 8ème Atos Quantum Advisory Board, un groupe d’experts internationaux, mathématiciens et physiciens, faisant autorité dans leur domaine, Atos a réaffirmé ses ambitions et son leadership en matière d’informatique quantique. Après plusieurs années d’investissements dans la technologie quantique, l’ESN française peut se prévaloir d’une position de pionnier. Notamment dans le domaine de l’hybridation quantique, le domaine de la convergence du calcul intensif et du quantique en particulier. Ces plateformes hybrides sont pressenties pour composer des plateformes de calcul qui exploitent les avantages de chaque technologie.
Pour ce faire, Atos a mis à contribution son savoir-faire de fabricant de supercalculateurs et ses recherches sur le quantique. Atos est d’ailleurs investi, aux côtés des start-ups partenaires Pasqal et IQM, dans deux projets majeurs liés à l’hybridation quantique en France et en Allemagne. Une étude réalisée par IDC pour Atos-IQM révèle que 76 % des centres de données HPC dans le monde prévoient d’utiliser l’informatique quantique d’ici 2023, tandis que 71 % prévoient de passer à l’informatique quantique sur site d’ici 2026.
S’attaquer à de nouveaux défis de calcul
L’étude montre que l’hybridation permet de s’attaquer à de nouveaux défis, comme la logistique de la chaîne d’approvisionnement ou le changement climatique (45 %), mais aussi de résoudre plus rapidement des problèmes déjà existants (38 %) et de réduire les coûts informatiques (42 %). Pour y arriver, la maîtrise du codage quantique est un impératif. Pour aider les centres de recherche à mieux maîtriser l’hybridation, Atos a été la première organisation à proposer un module de simulation de bruit quantique capable de simuler de véritables Qubits, la Quantum Learning Machine (QLM), et à lancer Q-score, la seule métrique universelle permettant d’évaluer la performance et la supériorité quantiques. Atos est également le détenteur du plus grand nombre de brevets en matière de calcul quantique en Europe.
En matière d’hybridation quantique, les recherches d’Atos ont déjà trouvé plusieurs applications. Dans les domaines de la chimie, comme la conception de catalyseurs pour la fixation de l’azote, ou pour l’optimisation des réseaux intelligents smart grids. Atos est également impliqué dans deux autres projets d’hybridation quantique, actuellement en cours :
Le projet européen HPC-QS (Quantum Simulation), qui commencera en décembre 2021 et visera à construire le premier supercalculateur hybride européen, auquel sera intégré un accélérateur quantique d’ici fin 2023. Ce projet se présente comme une première brique majeure du plan quantique français. Atos est impliqué dans ce projet aux côtés de partenaires nationaux, dont le CEA, GENCI, Pasqal et le Julich Supercomputing Centre. Pasqal fournira son accélérateur quantique analogique et Atos, avec son simulateur quantique, la Quantum Learning Machine (QLM), assurera l’hybridation avec les HPC des deux centres de données de GENCI et Julich.
Le projet Q-EXA, qui fait partie du plan quantique du gouvernement allemand. Celui-ci verra un consortium de partenaires, dont Atos, travailler ensemble pour intégrer, pour la première fois, un ordinateur quantique allemand dans un superordinateur HPC. La QLM d’Atos jouera un rôle déterminant dans la connexion de l’ordinateur quantique de la start-up IQM (qui fait également partie du programme Atos Scaler) au centre du Leibniz Supercomputing-LRZ.