Lors de Kubecon, Red Hat a dévoilé la dernière version de sa plateforme OpenShift, la version 4.17, ainsi que le lancement en avant-première technologique de Red Hat OpenShift Lightspeed. Basé sur Kubernetes 1.30 et
CRI-O 1.30, OpenShift 4.17 propose des options de plan de contrôle étendues, une flexibilité accrue pour la virtualisation et la mise en réseau, de nouvelles capacités pour tirer parti de l’IA générative, et un investissement continu dans Red Hat
OpenShift Platform Plus.

Red Hat OpenShift 4.17 est d’ores et déjà disponible. Red Hat OpenShift Lightspeed est disponible en avant-première technologique. Les clients qui disposent d’une souscription à Azure OpenAI, OpenAI WatsonX.ai, ou encore à OpenShift AI ou Red Hat Enterprise Linux AI peuvent installer OpenShift Lighspeed au sein de leur cluster et le paramétrer pour le fournisseur de modèle de leur choix.

Dans ces nouveautés, Red Hat met l’accent sur l’optimisation de la gestion des machines virtuelles et des conteneurs. Un marché convoité par plusieurs fournisseurs espérant bénéficier du désamour entre VMWare et ses clients, à la suite de son rachat par Broadcom et des augmentations tarifaires. L’une des principales nouveautés d’OpenShift 4.17 est l’introduction d’OpenShift Lightspeed, un assistant virtuel intégré à la plateforme. Cet outil permet aux équipes de poser des questions techniques en langage naturel et d’obtenir des réponses, facilitant l’apprentissage et l’interaction avec OpenShift. Cette fonctionnalité a pour objectif d’améliorer la productivité des équipes, indépendamment
de leur niveau d’expertise.

Des améliorations notables à OpenShift Virtualization

La nouvelle version d’OpenShift apporte également des améliorations notables à OpenShift Virtualization. Parmi celles-ci, la sursouscription sécurisée de la mémoire permet d’exécuter davantage de machines virtuelles que ne le permet la mémoire physique disponible, augmentant ainsi la densité des workloads. Le rééquilibrage dynamique des workloads assure une optimisation et une stabilité des ressources lors des mises à niveau de clusters ou des variations de la demande. De plus, la migration du stockage en direct permet de transférer des données entre différents appareils et classes de stockage sans interrompre l’activité des machines virtuelles en cours d’exécution. Une nouvelle console d’administration dédiée à la virtualisation offre une visibilité ciblée pour gérer les clusters OpenShift, en se concentrant sur les fonctionnalités pertinentes
en matière de virtualisation.

En matière de sécurité, OpenShift 4.17 introduit des fonctionnalités comme l’isolation native des réseaux pour les espaces de noms. Ceci assure la confidentialité des workloads et des données sensibles. Les espaces de noms utilisateur dans les pods protègent contre l’élévation des privilèges. Le Confidential Compute Attestation Operator fournit des services d’attestation pour les workloads de conteneurs confidentiels, protégeant ainsi
les données exploitées.