La version 24.3 de MOSK introduit plusieurs améliorations significatives en matière de sécurité, de gestion et de flexibilité, tout en maintenant un support à long terme (LTS) pour OpenStack Caracal. Cette mise à jour comprend plus de 300 correctifs et a subi
plus de 3 000 tests pour garantir une stabilité et une compatibilité maximales avec les charges de travail liées à l’intelligence artificielle, au machine learning et au calcul haute performance. Grâce à des fonctionnalités telles que la gestion des GPU via la virtualisation (par exemple, le support des GPU fractionnés et Multi-Instance GPU de NVIDIA), MOSK permet aux entreprises de maximiser l’utilisation de leurs ressources informatiques tout en réduisant les coûts associés.
Une alternative open source aux hausses des coûts de VMware
Mirantis positionne sa solution Mirantis OpenStack for Kubernetes comme une alternative« fiable et rentable » à VMware, en particulier en capitalisant sur les récents problèmes rencontrés par VMware depuis son acquisition par Broadcom. Le modèle de monétisation stricte de Broadcom a entraîné une vague d’incertitudes chez les clients de VMware, principalement en raison des augmentations tarifaires anticipées et des changements de stratégie commerciale perçus comme défavorables aux utilisateurs historiques. Ces facteurs ont conduit plusieurs entreprises à envisager des alternatives pour leurs environnements virtualisés et multicloud.
À cet égard, Mirantis OpenStack Caracal, étant une solution open source, offre une flexibilité budgétaire bienvenue. En éliminant les frais de licence propriétaires et en réduisant les coûts d’exploitation, OpenStack Caracal est perçu comme une alternative plus abordable pour les entreprises qui cherchent à maîtriser leurs dépenses
en infrastructures virtuelles.
La virtualisation des GPU pour optimiser les instances IA et HPC
MOSK 24.3 est optimisé pour supporter des charges de travail complexes, notamment dans les domaines de l’IA et du calcul haute performance. Grâce à des fonctionnalités spécifiques, telles que la gestion des GPU via la virtualisation, MOSK permet aux entreprises de maximiser l’utilisation de leurs ressources informatiques tout en réduisant les coûts associés.De plus, la version 24.3 met l’accent sur la protection contre les attaques DoS (Déni de service), avec des limitations de requêtes sur le service de métadonnées (Neutron), ainsi qu’une meilleure gestion des règles de sécurité pour les groupes personnalisés et par défaut. Ces ajouts garantissent une infrastructure plus résiliente face aux cybermenaces, en plus d’un support complet de la version 22.04 d’Ubuntu, apportant ainsi les derniers correctifs de sécurité disponibles.
Une gestion des configurations de l’OS hôte via une API
La plateforme propose par ailleurs un nouveau système de gestion des configurations de l’OS hôte via une API de gestion du cycle de vie. Cela permet aux opérateurs d’automatiser des tâches complexes telles que la configuration des paramètres du système d’exploitation sans avoir besoin d’outils de configuration externes comme Ansible ou Salt. Cette gestion centralisée, basée sur GitOps, permet de gagner du temps pour la gestion des grandes infrastructures, notamment dans des environnements comptantdes centaines d’hyperviseurs.
Les opérateurs de cloud bénéficient d’une API unique pour planifier et gérer les mises à jour de clusters, en minimisant les risques d’indisponibilité et en améliorant la flexibilité avec des « groupes de mise à jour » de serveurs. Par exemple, il est possible de planifier les redémarrages des hyperviseurs de manière coordonnée pour éviter des interruptions de machines virtuelles. Enfin, MOSK 24.3 permet une intégration simplifiée avec divers backends de stockage grâce à l’API OpenStack Cinder, permettant aux entreprises d’utiliser des solutions de stockage sur mesure compatibles avec OpenStack. Cela répond aux besoins d’adaptabilité des entreprises qui peuvent avoir des exigences spécifiques en matière de performance ou de sécurité des données.