Description : Dans une parution récente, IDC a mis à jour ses prévisions de dépenses autour de l’impression 3D pour 2019. Les analystes s’attendent à une hausse de 21,2% de ce marché par rapport à 2018.
Selon IDC, le marché mondial des imprimantes 3D, services et matériaux associés devrait connaître une forte hausse en 2019, pour atteindre 13,8 milliards de dollars US. En se basant sur un taux de croissance sur cinq ans de 19,1%, le marché devrait avoisiner 22,7 milliards de dollars en 2022.
D’après ces prévisions, les imprimantes 3D et les matériaux associés (plastiques, métaux, résines) devraient représenter plus des deux tiers de la dépense mondiale en 2019, pesant respectivement 5,3 milliards de dollars et 4,2 milliards. Les services seront un peu à la traîne, avec un montant total autour de 3,8 milliards.
1L’essentiel de la demande émane de quatre secteurs d’activité

La fabrication de produits finis restera le secteur dominant pour le recours à l’impression 3D, avec plus de la moitié des dépenses. Viennent ensuite le domaine médical, l’éducation et les services professionnels. Le marché grand public représentera moins de 5% des dépenses totales. En 2022, IDC s’attend à ce que les industries de processus (traitement de matériaux, comme la chimie, l’agro-alimentaire…) devancent le grand public. Les deux secteurs qui devraient connaître la plus forte croissance autour de l’impression 3D sont la santé (taux de croissance annuel composé de 29,8%) et les transports (TCAC de 28,3%).
2Les applications médicales en hausse
Les principaux cas d’usage pour l’impression 3D sont la réalisation de prototypes, les pièces destinées aux réparations et les pièces détachées pour fabriquer des produits neufs. Combinés, ces trois usages représenteront 43% des dépenses pour 2019. Avec la montée en puissance du secteur de la santé, la fabrication d’objets pour les soins dentaires et le support médical arrivent en troisième et quatrième position, suivis par les outils spécialisés. Les taux de croissance les plus élevés devraient s’observer dans l’impression de matériaux biologiques, comme les tissus, organes et os (TCAC de 42,9%), ainsi que sur les prothèses dentaires (TCAC de 33,1%).
3Les progrès de l’impression 3D étendent le panel des usages
Pour Marianne D’Aquila, directrice de recherches chez IDC, « L’impression 3D va désormais au-delà des premiers usages autour du prototypage, et s’étend à d’autres applications et secteurs. Les bénéfices d’une impression personnalisée et peu coûteuse se manifestent de façon plus variée, comme l’illustre la dépense croissante sur le marché des pièces détachées dans l’industrie, les modèles chirurgicaux dans la santé ou les maquettes dans les services aux entreprises. »Time Greene, directeur de recherches, note de son côté que « l’augmentation rapide des vitesses de production, ainsi que des avancées majeures au niveau des matériaux utilisés pour l’impression 3D, permettent à ces technologies de répondre à un plus large spectre d’applications ».