Toutes les organisations sont confrontées au défi de l'économie de l'innovation, facteur de la transformation digitale et de leur avenir. Une étude en révèle certaines facettes.

Un dirigeant sur trois (33%) estime que l'engagement de leur entreprise sur l'innovation est très élevé, et un sur deux (46%) qu'il est en pleine croissance. Autre chiffre significatif du rôle donné à l'innovation dans les organisations, leurs dirigeants ne sont que 5 % à déclarer que leur engagement est faible.

Ces premiers chiffres, extraits de l'étude « Innovation. The Competitive Equation » menée par le réseau BPI (Business Performance Innovation Network), démontrent l'intérêt que les entreprises portent à l'innovation, ainsi que les moyens et outils qu'elles lui consacrent…

Pourquoi jouer la carte de l'innovation ?

L'objectif exprimé sur l'innovation porte principalement (65%) sur des efforts de transformation des idées en revenus et en croissance. Mais ce seul focus est très loin de couvrir les réelles attentes. L'innovation est nécessaire pour :

  • 40% - Trouver de nouvelles façons d'interagir avec les clients et de maintenir ces relations.
  • 34% - Renforcer la mentalité globale de l'organisation et sa culture.
  • 32% - Garder le rythme de la transformation numérique.
  • 30% - Augmenter la volonté à embrasser le changement et de nouvelles idées.
  • 27 % - Processus et systèmes opérationnels.
  • 16 % - Différentiation et localisation des produits.
  • 16 % - Stratégie et planning corporate.
  • 14 % - Responsabiliser et agilité des IT.
  •   9 % - Extension ou adaptation aux nouveaux marchés.
  •   9 % - Programmes de développement et partenariats.
  •   8 % - Stratégie de sourcing et supply-chain.
  •   7 % - Profiter de la réduction des coûts et de l'efficience.
  •   7 % - Améliorer l'interface et l'usage des produits.
  •   6 % - Publicité et communication.
  •   5 % - Incitations et compensation pour les employés.

Les moteurs de l'innovation

Si les mandats de l'innovation viennent d'en haut (top-down), l'inspiration des nouvelles initiatives doit être ascendante (bottom-up).

  • 42 % - La direction générale pilote l'engagement culturel.
  • 31 % - La réduction des obstacles, silos et barrages.
  • 29 % - Une meilleure utilisation des systèmes de retour des clients.
  • 29 % - La collaboration et l'intégration cross-fonctionnelle.
  • 26 % - La réceptivité du management aux nouvelles idées.
  • 25 % - Un mandat et un agenda clair.
  • 20 % - Augmentation des dépenses de R&D et de productivité.
  • 16 % - Récompenses, incentives et reconnaissance.
  • 15 % - Plus de transparence entre les divisions et les équipes.
  • 13 % - Meilleur usage des avancées technologiques.
  • 10 % - Meilleure intégration des pratiques.
  • 10 % - Plus grand engagement pour s'ouvrir à l'innovation.
  • 10 % - Changement dans la structure globale de l'entreprise.
  •   9 % - Des plates-formes de gestion de l'innovation pour appeler et partager les bonnes idées.

Les technologies de conduite de l'innovation

L'entreprise s'équipe d'outils technologiques pour accompagner ses démarches d'innovations. Quels sont-ils ?

  • 35 % - Big Data et analytiques.
  • 34 % - Outils collaboratifs pour la conception, le design et le développement.
  • 30 % - Internet des objets et dispositifs connectés.
  • 28 % - Modèles de fourniture de cloud et as-a-service.
  • 22 % - Plates-formes de co-innovation avec les clients.
  • 22 % - Equipements mobiles et infrastructure.
  • 21 % - Réseaux d'engagement en ligne des clients.
  • 20 % - Plateformes de gestion des idées.
  • 14 % - Connaissance et analytiques des médias sociaux.
  • 13 % - Applications professionnelles et commerce sur mobiles.
  • 11 % - Impression 3D.
  •   8 % - Technologies 'wearable' (mobiles)
  •   8 % - Intelligence machines
  •   7 % - Consumérisation des IT.
  •   7 % - Paiement mobile.
  •   5 % - Gestion des identités numériques.
  •   3 % - Infrastructures Web.
  •   3 % - Software-defined Infrasytructure.
  •   3 % - Monnaie numérique.

A suivre : « Innovation IT, la suite du grand déballage, l'humain »