« Les travailleurs français ne saisissent pas les dangers d’une atteinte à la sécurité sur le plan juridique. »

Ce simple extrait des résultats d’une nouvelle étude menée par Aruba, filiale réseaux de HPE, suffit à poser le décor. Bousculées par l’entrée en vigueur du RGPD, les entreprises se montrent conscientes des risques de cybersécurité.

Mais cela ne suffit pas…

En effet, l’étude considère que la cybersécurité est laissée pour compte et que les travailleurs européens montrent des signes de fatigue sur la sécurité informatique :

  • 55 % des travailleurs européens ne pensent pas régulièrement à la cybersécurité ;
  • 17 % n’y pensant jamais !
Leurs homologues d’Asie et d’Amérique pensent à la cybersécurité beaucoup plus souvent, 61 % et 51 % respectivement y pensent souvent ou quotidiennement.

L’étude évoque un double phénomène :

  • La réglementation n’aurait pas un effet suffisamment dissuasif
    • 42 % des travailleurs savent que la perte de données a des répercussions juridiques, (36 % en Amérique et 27 % en Asie) ;
    • Mais… 26 % continuent à ne pas attacher d’importance à la cybersécurité.
  • Les travailleurs affichent un sentiment de non-responsabilité
    • 36 % des travailleurs européens pensent que la cybersécurité n’est pas leur problème ;
    • 26 % estiment que c’est à l’équipe informatique de la gérer ;
    • 10 % estiment que c’est à l’équipe de direction.

Les employés français mauvais élèves de l’Europe

Les travailleurs français ne brillent pas dans l’étude Aruba :

  • 20 % seulement des travailleurs français ont conscience des implications juridiques d’une violation de données (contre 50 % au Royaume-Uni).

Image d’entête 861307784 @ iStock Aleutie