Un terroriste a précipité un camion dans la foule fêtant le 14 juillet à Nice. La colère contre l’aveuglement meurtrier se mêle à notre peine immense pour les victimes de cet attentat ignoble.

Le Président de la République française et son ministre de l’Intérieur ont qualifié de terroriste l’attentat mené par un individu cette nuit du 14 juillet à Nice. Un terroriste, au volant d’un semi-remorque, s’est précipité dans la foule qui se dispersait sur la Promenade des Anglais, à l’issue du spectacle du feu d’artifice, tuant aveuglement au moins 80 personnes, et en blessant très grièvement une vingtaine d’autres.

L’individu aurait été abattu après un parcours meurtrier d’environ deux kilomètres, et, semble-t-il, au moment où nous écrivons ces lignes, des échanges de coups de feu.

Si l’origine terroriste de l’attentat est vérifiée, ce drame vient rappeler la dérive d’un terrorisme aveugle et sans territoire (après Paris, aucun lieu en France ne peut échapper à la violence), qui fait de chacun de nous une victime potentielle d’individus à la foi dévoyée, dont le seul but est de tuer et de mourir pour la gloire d’une médiatisation abjecte.

Nous nous associons aux victimes du terrorisme, sous toutes ses formes, et en particulier aujourd’hui aux victimes de l’attentat de Nice, auxquelles nous apportons notre solidarité. Ainsi qu’à toutes celles et ceux qui œuvrent auprès d’elles. Et pour lutter contre les dérives que l’on peine à qualifier d’humaines.