8 meilleures pratiques proposées par IDC et à destination du DSI pour s'assurer que son projet d'adoption du cloud sera un succès

Parti de zéro, il y a 6 ans, le marché des infrastructures de cloud devrait représenter 33,4 milliards de dollars en 2015, soit un tiers de l'ensemble des dépenses mondiales d'infrastructures IT, avec une progression annuelle supérieure à 25 %.

Le cloud est désormais incontournable des stratégies IT des entreprises, et le mouvement ne fait que s'accélérer. Mais au fur et à mesure que les workloads critiques migrent vers le nuage, il devient de plus en plus important de s'assurer de la mise en application des bonnes pratiques.

1 – La transformation est un projet business

Terminé le « projet informatique » embarqué par le métier DSI, un projet de déploiement d'une infrastructure dans le nuage est désormais un projet stratégique. Pour l'accompagner, procédez à un inventaire des applications, et définissez celles qui seront nécessaire à l'avenir pour l'entreprise.

2 – L'inventaire des charges utiles

La réalisation de l'inventaire des applications va permettre dans un premier temps de se débarrasser des applications et des workloads qui ne sont pas nécessaires, afin d'éviter de déplacer dans le nuage ce qui ne présente pas d'intérêt, et pourrait même pousser vers l'inefficacité. Ensuite seulement vous pourrez déterminer le type de cloud le mieux adapté à vos besoins, privé, public ou hybride.

3 – L'analyse de la rentabilité financière et non-financière

L'adoption du cloud va permettre de réduire les coûts, mais la seule comptabilité des économies ne suffit pas à mesurer la valeur d'une infrastructure dans le cloud. Les avantages non-financiers sont également à prendre en compte, comme l'accroissement de l'agilité et les gains d'efficacité.

4 – La définition des critères de réussite

La taille d'une application et sa réussite dans un PoC (Proof of Concept) ne suffisent pas à mesurer le succès d'un cloud. La prolongation du cycle de vie de certaines applications existantes doit être prise en compte, ainsi que les mesures de performance et la satisfaction des utilisateurs.

5 – L'élaboration d'un plan de gestion du changement

De la migration au suivi opérationnel, la nomination d'un gestionnaire de compte technique (TAM ou Technical Account Manager) est une décision clé pour assurer l'automatisation de l'exécution du plan de suivi.

6 – La recherche du bon partenaire

Le choix du service dans le nuage et/ou du partenaire MSP (Managed Services Partner) pour assurer la co-gestion de la migration, surtout dans des environnements où la consommation doit être efficace, risque de peser sur la performance. Renseignez-vous auprès de clients de ce partenaire afin de vérifier ses performances.

7 – L'exigence de la performance et de la sécurité

Le fournisseur de cloud doit répondre aux exigences de gestion de l'infrastructure et des applications, de performance et de haute disponibilité des applications déplacées, de respect des normes de sécurité, et de reprise après sinistre.

8 – La planification et le test

La migration planifiée et testée soigneusement vous assurera d'une bascule réussie durant le week-end, avec un arrêt le plus court possible, et une totale transparence pour les utilisateurs.

Image en tête iStock @ rafyfane