Quand 66 % des cadres se déclarent « libres dans leurs choix professionnels », cela se traduit par ambition et mobilité. A prendre en compte par le DSI...

Une enquête Robert Walters sur la confiance des cadres - menée auprès de 6.500 cadres - révèle que 7 cadres français sur 10 (66%), en se déclarant libres dans leurs choix professionnels, se reconnaissent prêts à changer d'emploi, soit en terme d'ambition, soit en terme de mobilité.

Les cadres en attentes de changement

Ce que les experts du cabinet de recrutement appellent « transparence des cadres dans leur recherche d’emploi », est en réalité un positionnement d'attente d'une majorité de cadres pour un évènement qui pourrait changer leur carrière. Ce qu'ils auraient certainement déjà fait s'ils n'étaient 44 % à craindre le manque d'opportunités sur le marché de l'emploi et 32 % à se méfier de son instabilité.

Mais ce que Robert Walters a cherché à démontrer, c'est le manque de confiance de ces mêmes cadres dans l'intermédiation, autrement dit dans le recours aux services d'un cabinet de recrutement. Et justement en la matière les cadres français se sont montrés plutôt frileux : ils ne sont qu'un sur 2 (53%) à croire qu'un cabinet les aiderait, contre 47 % à penser le contraire.

Les intermédiaires de l'emploi, qui prennent en charge la recherche d'un emploi ou la négociation d'un salaire, bien présents en Angleterre où 75 % des cadres font appel à leurs services, sont plutôt controversés en France, avec seulement 25 % d'intérêt. Le cadre français leur préfère les sites d'emploi (32%) ou la cooptation (26%).

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