Beamy et Mega, respectivement éditeur d’une solution de gouvernance du SaaS et spécialiste de l’architecture d’entreprise, intègrent leurs outils pour proposer à leurs clients une solution complète de gestion des systèmes informatiques et du SaaS. La solution permet aux DSI de répertorier toutes les applications et technologies utilisées sur site et dans le cloud. « Grâce à l’automatisation de la recherche proposée par la solution Discovery de Beamy, les équipes IT peuvent optimiser la gestion de leur temps, réduire leurs coûts et les risques d’exposition de leurs infrastructures aux cyberattaques », explique l’éditeur. 

« Le marché du Saas devient de plus en plus mature en France, avec les premiers appels d’offres de grands groupes sur ce sujet. Pour autant, la problématique de l’environnement SaaS n’est pas encore une problématique prise à bras le corps par les DSI » rappelle Andréa Jacquemin, CEO et fondateur de Beamy.

En effet, le contexte de digitalisation des entreprises, accéléré par la crise, mais né bien avant, a été propice à l’explosion du nombre d’applications SaaS utilisées au sein des organisations. Un phénomène de digitalisation souterraine où plusieurs centaines d’applications SaaS sont utilisées par les métiers, souvent en contournant les acteurs de la gouvernance des entreprises.

Contrôler la digitalisation souterraine

« On parle souvent de digitalisation souterraine quand on évoque la transformation numérique des entreprises. Justement parce que celle-ci n’est pas réalisée par la DSI, mais directement pas les métiers, qui implémentent progressivement leurs applications SaaS en remplacement des solutions “home made” considérées comme obsolètes et peu intuitives. Il faut juste accepter que la DSI n’ait plus la mainmise sur l’ensemble de l’infrastructure et de l’architecture, mais qu’elle définisse simplement le cadre de cette transformation », rappelle Andréa Jacquemin.

D’après les chiffres recueillis par Beamy auprès de ses clients, seuls 31 % des applications SaaS sont maîtrisées par la DSI, 23 % par le DPO et 19 % par les équipes de sécurité. Selon KPMG, cette explosion devrait s’amplifier, avec un coût de l’écosystème SaaS dans les entreprises qui devrait être multiplié par 9 d’ici à 2030. 

En s’associant à Mega, Beamy s’aménage une visibilité internationale auprès des clients de Mega. La startup entend devenir un acteur référent en matière de gouvernance SaaS, nativement intégrée aux outils de la gouvernance d’entreprise.