La consommation des services d'infrastructure hébergée dans le cloud ne cesse de progresser. D'ici deux ans, 39 % des applications et des ressources des organisations seront sur un cloud privé.

Le cloud computing, dans ses diverses déclinaisons, ne cesse de gagner du terrain. Selon l'étude « Hosting and Cloud Study 2014: Hosting and Cloud Go Mainstream », menée par 451 Research à la demande de Microsoft, les entreprises consacreraient désormais 41 % de leur budget IT à leur organisation informatique interne 'on premise' (dont les datacenters qu'elles possèdent en propre). Un chiffre qui va continuer de chuter, il devrait passer à 39 % au cours des deux prochaines années.

Toujours plus de services d'infrastructure hébergée

Désormais, les services d'infrastructure hébergée sont devenus la seconde (19%) ligne de dépense des entreprises, derrière le 'on premise'. Suivie par le SaaS (Software-as-a-Service) pour 19 %, puis les services d'outsourcing (10%), le PaaS (Platform-as-a-Service) pour 5 %, et la colocation pour 5 %.

Infrastructure hébergée ne veut cependant pas dire que tout va dans le nuage. Ainsi les entreprises continuent à hauteur de 48 % de leur budget infrastructure à investir dans leur architecture traditionnelle 'on premise' en support de leur cloud privé. La partie hébergée représente 32 % de leur budget. Et le cloud public créée la surprise avec 25 %, prémisse d'une migration vers le cloud hybride.

On notera que 43 % du budget infrastructure est consacré à des infra non virtualisées, 31 % virtualisées, et 26 % au cloud privé orchestré et automatisé.

Quels services hébergés ?

A l'initiative des projets cloud, on trouve généralement l'accès et le déploiement d'une infrastructure destinée au développement et à l'implémentation d'applications. C'est le cas pour 45 % des entreprises interrogées par 451 Research. Une pratique qui n'est pas nouvelle puisque un tiers des entreprises ont déclaré avoir exploité des services d'infrastructure hébergée durant les 5 dernières années.

A la question « Quels services d'infrastructure hébergée ? », les entreprises ont répondu massivement : les sites web (70%), le stockage des données (64%), la sauvegarde (64%), des serveurs dédiés (56%), les bases de données (54%), le PRA reprise d'activité (45%), les serveurs multitenant avec des machines virtuelles partagées (41%), et le VDI du poste de travail virtuel (35%).

Le cloud hybride en embuscade

La moitié des entreprises (49%) qui affirment pratiquer le cloud déclarent avoir expérimenté une approche d'interopérabilité en cloud hybride. Celui-ci se traduit à 60 % par un cloud privé 'on premise' avec un cloud privé hébergé. A 42 % par un cloud privé 'on premise' et un cloud public. Et à 39 % par un cloud privé hébergé et un cloud public.