Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a fait part de l’initiative de l’Union européenne de renforcer la sécurité et la fiabilité du cyberespace sur le plan international.

Quatre ressortissants Russes et deux Chinois, ainsi que trois organisations, une de Russie, une Chinoise et une Nord-Coréenne ont été pointés du doigt par l’UE pour leur implication dans des affaires de cyberattaques.

Côté ressortissants :

  • Les Chinois Qiang Gao et Shilong Zhang, liés au groupe APT10, sont accusés d'avoir participé à l'opération Cloud Hopper
  • Les Russes Alexey Minin, Aleksei Morenets, Evgenii Serebriakov, Evgenii Serebriakov et Oleg Sotnikov sont accusés d'avoir participé à une importante cyberattaque contre l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) aux Pays-Bas.

Côté organisations :

  • Le bureau de Tianjin du ministère chinois de la sécurité d'État est accusé d'avoir fourni un soutien financier, technique et matériel à l'opération Cloud Hopper
  • Chosun Expo, une entreprise nord-coréenne, a fourni un soutien financier, technique et matériel au groupe Lazarus
  • Le Centre principal des technologies spéciales de la Direction de l'état-major général des forces armées de la Fédération de Russie (GU/GRU) est accusé pour son implication dans un certain nombre de cyberattaques importantes, dont NotPetya

Des mesures drastiques à l’égard des cyberpirates

Les cyberactivités malveillantes menées par ces personnes physiques et morales ont compromis la sécurité de cibles européennes. En réponse à ces attaques, l’UE a annoncé un gel des avoirs pour les entités nommées et une interdiction d’entrer dans le territoire européen pour les 6 ressortissants chinois et russes.

Josep Borrell a rappelé : "L'Union européenne et les États membres continueront à promouvoir un comportement responsable dans le cyberespace et à appeler chaque pays à coopérer en faveur de la paix et de la stabilité internationales, à faire preuve de diligence raisonnable et à prendre les mesures appropriées contre les acteurs menant des cyberactivités malveillantes"