Validity dévoile une nouvelle étude réalisée en partenariat avec la Data & Marketing Association (DMA) et intitulée Email Deliverability 2020 : A journey in the inbox. Le but était d’analyser le niveau de conscience des marketeurs face aux problématiques de délivrabilité des emails et leur impact sur les performances de l’entreprise. L’étude s’est concentrée sur la première étape du voyage du courrier électronique, la délivrabilité. « Cette première étape du voyage du courrier électronique vers la boîte de réception du consommateur est cruciale, explique le rapport. Les erreurs commises à ce stade précoce peuvent avoir un impact financier important, comme nous l’ont indiqué plus de 90 % des spécialistes du marketing dans cette enquête ».

Lorsqu’on leur demande ce qu’ils considèrent comme étant les meilleures pratiques et ce que fait actuellement leur entreprise, la plupart des répondants répondent que le respect de la législation (40 %) et des normes (38 %) comme les meilleures pratiques. Quant à juger leurs performances réelles au regard de ces meilleures pratiques, ils sont de plus en plus sévères. Un nombre croissant de spécialistes du marketing qualifie de « médiocres » leurs propres connaissances en matière de bonnes pratiques, passant de 10 % en 2019 à 16 % cette année, la plupart semblant croire que ces connaissances se trouvent ailleurs au sein de leur organisation (49 % les qualifient de « bonnes » et 17 % de « très bonnes »).

La peur d’être blacklisté

Parmi les préoccupations qui les taraudent, les spécialistes du marketing citent une série de préoccupations différentes en ce qui concerne la délivrabilité du courrier électronique, les « taux de rebond élevés » (20 %) arrivant en tête, mais sont suivis de près par la « réputation de l’adresse IP » (18 %), le « faible engagement des lecteurs/les plaintes pour spam » (18 %) et le « fait d’être sur liste noire » (17 %). Seul 0,5 % de bienheureux déclarent n’avoir aucune inquiétude.

Dans la réalité, 42 % des organisations déclarent avoir été mises sur liste noire au cours des cinq dernières années, la moyenne sur cette période étant de 2,5 fois. Ce chiffre signifie, en creux, que la moitié n’a pas été mise sur liste noire ou pense ne pas l’avoir été. Les principales raisons invoquées par ceux qui ont été blacklistés sont les « plaintes pour spam » (28 %), le « contenu du courrier électronique » (25 %) et les « plaintes du destinataire » (22 %).

De bons instruments de mesure et la sensibilisation

En somme, les marketeurs doivent composer avec ces inconvénients pour minimiser les problèmes de délivrabilité. Les marketeurs sont 91 % à comprendre l’impact financier d’une bonne ou d’une mauvaise délivrabilité, un sur dix déclarant qu’il est « grave » (8 %) et un tiers le qualifiant de « modéré » (32 %).

Les conclusions de ce rapport mettent en évidence combien cette première étape est plus difficile pour les petites entreprises et les équipes de marketing. En effet, la sensibilisation et la mesure sont essentielles pour les organisations, non seulement pour éviter les aspects négatifs, mais aussi pour récolter les avantages d’une bonne délivrabilité. La majorité des spécialistes du marketing sont conscients de l’importance de la délivrabilité des emails : 48 % déclarent être « tout à fait conscients », 38 % « familiers », 17 % « très importants » et 38 % « importants ».