Les bénéfices de l’automatisation n’échappent pas aux décideurs français, qui sont 90 % à reconnaître son impact sur la transformation numérique, surtout au vu de la nouvelle réalité économique post-Covid-19. C’est ce qu’affirme Blue Prism, le spécialiste de la RPA, dans son baromètre : L’impact de la main-d’œuvre numérique sur l’agilité et la survie des entreprises.

Basé sur une enquête mondiale menée auprès de quelques 6 700 spécialistes métiers et décisionnaires dans les technologies de l’information, l’étude révèle que 74 % des décideurs français estiment que l’automatisation robotisée des processus constitue une solution viable pour résoudre les défis liés à la productivité, 84 % voient dans la RPA l’outil capable de résoudre la problématique de la réponse rapide à la demande de leurs clients.

S’adapter à une nouvelle réalité économique et professionnelle

D’après l’étude, les répondants, dirigeants comme salariés, y voient plusieurs avantages, comme la notion de gain de temps pour 78 % et la réduction de coûts pour 58 % des répondants. Vient en troisième position la précision du travail pour 53 %. La majorité des spécialistes métier s’estiment submergés par les tâches administratives et y voient un impact positif sur l’agilité et la résilience. De même, ils estiment à 84 % que l’automatisation peut résoudre « les difficultés à répondre rapidement aux demandes clients », problématique rencontrée par 1 dirigeant sur 2.

La nouvelle réalité économique et professionnelle, avec des mutations majeures et les craintes de résurgence épidémique, la transformation numérique est devenue incontournable pour les entreprises à la recherche d’agilité dans la réponse aux crises et de résilience une fois celle-ci passée. D’après l’étude, 80 % des décideurs reconnaissent que la RPA et l’automatisation sont essentielles pour la compétitivité de leur entreprise. « Ces leaders voient dans ces technologies un élément fondamental de leurs efforts vers la transformation digitale, et ils ont compris qu’il est nécessaire de les adopter pour prospérer dans un environnement professionnel tumultueux », explique Blue Prism dans son communiqué.

La nécessité d’acquérir de nouvelles compétences

L’étude souligne également le besoin d’acquérir de nouvelles compétences et de bénéficier de formations adéquates. Les trois quarts des décideurs interrogés indiquent que certaines compétences font l’objet d’une recherche constante, notamment en termes d’analyse des données et de data science. Pour répondre à cette demande, 66 % des entreprises offrent des opportunités d’apprentissage de nouvelles compétences lorsqu’elles déploient des technologies qui vont transformer cette tâche, contre 78 % sur le marché international.

Il faut également noter que 68 % de ces spécialistes métiers se sentent à l’aise avec l’idée d’acquérir de nouvelles compétences en vue d’assumer des fonctions différentes, ce qui indique un niveau de confiance croissant à l’égard de l’automatisation, et la volonté affichée de se requalifier. La question de la confiance dans la collaboration homme-machine est également au centre des préoccupations. En effet, 61 % des spécialistes métiers estiment qu’il faut tisser un vrai lien de confiance entre eux et la main-d’œuvre numérique. Côté dirigeants, ils sont 77 % à penser que la cohabitation entre collaborateurs humains et agents virtuels ne sera pas un problème.