Zhang Ming, l’ambassadeur de chine auprès de l’UE, a déclaré dernièrement que l’interdiction du déploiement de Huawei à la technologie 5G n’aboutirait pas. Ming a souligné que la coopération économique et scientifique mondiale connaîtrait de graves conséquences si certains gouvernements interdisaient aux entreprises chinoises de participer au déploiement de la 5G. Les États-Unis ont déjà exclu Huawei de son marché par crainte que les smartphones de la marque ne soient utilisés à des fins d’espionnage par le gouvernement chinois. L’Australie a aussi interdit à Huawei et ZTE de se déployer en 5G.
Selon Ming, si cette initiative était également adoptée par l’UE, le gouvernement chinois cherchera des solutions pour régler le problème, car d’après lui, les accusations portées à Huawei ne seraient que pure calomnie. De plus, le géant chinois a nié les accusations en indiquant qu’il travaillait en collaboration avec plus de 500 opérateurs dans 170 pays sans connaître aucun problème. Huawei est un fournisseur clé pour les opérateurs en Europe et au Royaume-Uni. L’année dernière, le responsable de la zone Europe Occidentale de Huawei a affirmé que sa firme mettra tout en œuvre pour gagner la confiance de ses utilisateurs. Pour le moment, l’entreprise a déjà signé plus de 30 contrats commerciaux pour le déploiement de son réseau 5G avec l’expédition de 24 000 stations de base 5G.