1Maroc : la sécurité informatique des entreprises serait menacée 

Les entreprises marocaines ne seraient pas invulnérables aux menaces digitales. D’après Kasperky Lab, 40% des professionnels auraient déjà branché des clés USB inconnues sur les terminaux de leurs sociétés. 33% des sondés ont affirmé avoir ouvert des pièces jointes provenant d’adresse mails inconnue. L’étude de Kasperky Lab a distingué les principaux risques informatiques auxquels sont confrontées les entreprises du Maroc. Les virus seraient en tête de liste avec une représentativité de 63%. Ensuite viendraient les malwares avec 21,4% et la perte des données, 16,9%. Face à la menace, les professionnels sont conscients de l’importance d’une solution de sécurité. 86,4% des professionnels interrogés ont affirmé disposer d’un antivirus, contre 20%, qui n’en voit pas l’utilité. Dans le cadre de cette enquête, Kasperky Lab a collaboré avec Averty, cabinet d’études de marché et sondages d’opinion. L’analyse a été faite auprès de 714 professionnels (de différents secteurs) de 40 villes du Maroc.
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2Startup Tour : le gouvernement lance un questionnaire en ligne

Mardi dernier, Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du numérique a lancé un questionnaire en ligne ouvert aux startups françaises. Le but serait de relever toutes les difficultés rencontrées par les entrepreneurs et d’en dégager les propositions qui alimenteront les prochains projets du gouvernement. Le secrétaire d’État n’a pas manqué de mentionner les efforts qui ont déjà été fournis, notamment la mise en place de la flat tax de 30% sur la plus-value. Le problème lié au recrutement a également été invoqué. Selon Mahjoubi, environ 150.000 personnes pourraient manquer au secteur numérique. Jasmine Anteunis, cofondatrice de Recast.AI a insisté sur le sujet en parlant de leur besoin important en matière de compétence. « On a besoin de personnes avec plus d’expérience, donc des personnes qui coûtent aussi plus cher et qui sont peut-être un peu plus frileuses du monde des start-up. Et pourtant, c’est la clef de notre croissance. » a-t-elle expliqué. L’accès aux commandes publiques et aux bases de données publiques figuraient aussi dans l’ordre du jour. Le tour des startups sera clôturé en février et Mounir Mahjoubi devra traiter les propositions.
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3Louis, le premier chatbot d’Air France officiellement présenté 

Durant la réunion des #AFDigidays, Air France a présenté ses dernières innovations dans le cadre du sujet : l’intelligence artificielle au service de la relation client. Selon les statistiques, Air France transporte 93 millions de passagers par an, reçoit 250 millions de visites et vend sur sa plateforme en ligne 1 billet toutes les 5 secondes. Ses 150 conseillers, disponible 24h/24 en 9 langues ont à gérer 9 millions de fans (7 sur Facebook) et 5.000 interactions par jour. Ces chiffres démontrent l’importance du digital pour la compagnie. La personnalisation serait l’enjeu principal. Pour y parvenir, les technologies digitales sont incontournables. Comme la data est également un facteur clé, Air France a développé son propre outil de gestion et d’analyse des données, opérationnel depuis 2015. Pour répondre au mieux et en temps réels aux questions des clients, la compagnie aérienne a déployé son premier chatbot, disponible sur Messenger et via la FAQ bagage. Baptisé « Louis », ce robot conversationnel est doté d’une intelligence artificielle capable de détecter les intentions des utilisateurs. Une redirection vers un conseiller sera prévue au cas où il ne pourrait pas les répondre. De nouvelles fonctionnalités de Louis seraient en cours de développement, notamment l’inspiration voyage.
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4La 5G, 1 milliard de lignes en 2023

Selon le Mobility Report d’Ericsson, la 5G bénéficierait d’une adoption massive, avec 1 milliard de lignes exploitées en 2023. Les premiers services 5G-NR(New Radio) ou « standalone » verraient le jour dès 2019 et seraient commercialisé en 2020. Cependant, des lancements anticipés devraient se faire aux États-Unis, en Corée du Sud, au Japon et en Chine. Le nouveau réseau 5G risquerait de dépasser la 4G/LTE. Sur les 9,1 milliards de lignes actives en 2023, 5,5 milliards représenteront la 4G. Rappelons qu’à l’heure actuelle, le marché compterait 7,8 milliards de lignes, dont 5 milliards sont en haut débit et 2,5 milliards en 4G (LTE). Ces chiffres correspondent à 170 millions de souscriptions 4G et 60 millions en 3G. De son côté, le débit des données aurait augmenté de 65% en 1 an et avoisinerait les 118 exaoctets par mois. Si aujourd’hui, la vidéo représente 55% du trafic, elle s’élèverait à 75% en 2023. Le nombre d’objets connectés quant à lui devrait passer de 500 millions à 1,8 milliard.
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5Facebook : son nouveau dispositif ne serait pas disponible en Europe 

Facebook a annoncé le lancement d’un nouveau mécanisme de détection des comportements suicidaires. Le Social Network procèderait à l’analyse automatisée des contenus publiés par les utilisateurs. Le réseau explique qu’il possède les technologies capables de reconnaître les publications qui laissent entendre qu’un internaute envisage de se suicider. Dès lors que l’algorithme détecte un cas de figure, le profil de l’utilisateur sera immédiatement transmis à l’équipe de modérateurs de Facebook, chargée de gérer ce genre de situation. Celle-ci enverra un pop up pour pousser la personne à contacter un ami, la redirigera vers une ligne spécialisée telle que SOS suicide, ou contactera directement les secours. Aux États-Unis, les tests ont été concluants et actuellement, le dispositif y est appliqué. Néanmoins, l’Europe n’en disposera pas en raison du RGPD.
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6Société Générale : 900 emplois seraient supprimés

Dans le cadre de son nouveau plan stratégique baptisé « Transform to Grow », la Société Générale tend à accélérer la transformation digitale de ses métiers. Par conséquent, 900 postes vont être supprimés, en plus des 2.550 annonces en début 2016. À l’horizon 2020, ces chiffres augmenteront à 3.450. Ces mesures sont liées à 3 objectifs. La première étant la rationalisation du réseau d’agences, avec 1.700 bureaux en 2020, contre 2.000 à l’heure actuelle. La seconde serait la réduction des plateformes de back-office de 20 à 14. La dernière concernerait l’automatisation de 80% des processus internes front-to-back. La Société Générale prévoirait même d’investir 150 millions d’euros dans des projets innovants pour alimenter sa transformation digitale. Afin de renforcer son expertise dans la gestion des données, l’intelligence artificielle et la cybersécurité, la banque envisagerait de recruter de nouveaux talents. Enfin, une réforme de son système d’information serait également en cours.
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