cyber-reprise, 2024-2025 : intégration de l’IA », met en lumière les défis auxquels sont confrontées les organisations du monde entier en matière de sauvegardes.
La nécessité d’une stratégie holistique de reprise après sinistre pour protéger les données transparaît à travers les lignes de cette enquête conduite en Amérique du Nord, en Europe occidentale, en Inde et en Australie, auprès d’organisations comptant
entre 500 à 10 000+ employés.
Récupérer trop vite
On y apprend que les stratégies de backups et de restauration sont la principale cause de perte de données. Elles sont à l’origine de 32 % des incidents alors qu’elles sont considérées comme la priorité absolue des investissements logiciels en 2024… Les professionnels interrogés ont signalé 4,2 interruptions de données nécessitant une réponse informatique ainsi qu’une attaque ransomware et une attaque interneen moyenne et par an.
En lisant ce rapport, nous découvrons que l’urgence de récupérer rapidement ou de minimiser la perte de données a souvent poussé ces entreprises à céder aux demandes des pirates. Malgré cela, seuls 20 % des victimes ont réussi à restaurer l’intégralité de leurs données après paiement, ce qui montre que développer et maintenir des systèmes de sauvegarde ne garantit pas une réelle protection en cas d’attaque.
Les enjeux sont aussi humains. Les défis les plus cités par les organisations en matière de reprise après sinistre concernent la disponibilité du personnel informatique en termes de temps et de ressources, ainsi que leurs compétences et connaissances.
Méfiance en l’IA
Concernant la récupération, 34 % des entreprises interrogées mentionnent la mise à jour des processus de récupération, tandis que 31 % pointent le manque de compétences et de connaissances comme des obstacles majeurs. Le rapport met en avant l’importance d’adopter une approche globale de reprise après sinistre et de récupération, en combinant sauvegarde, restauration et reprise après sinistre.Les avis divergent sur le rôle futur de l’intelligence artificielle en matière de reprise après sinistre. Bien que la majorité des professionnels reconnaissent son potentiel à avoir un impact « significatif », 59 % se montrent encore méfiants. De plus, alors que la plupart des entreprises utilisent le cloud pour la sauvegarde et la reprise après sinistre, 58 % continuent de protéger la majorité de leurs applications sur site, jugeant cette approche on-premise plus efficace face aux cybermenaces. Globalement, 40 % des entreprises considèrent que l’IA apportera des avantages.